Ce documentaire vise à rendre compte du travail effectué par une compagnie théâtrale oranaise autour d’une pièce du dramaturge algérien Abdelkader Alloula, assasiné en 1994 par des terroristes. Très engagés, ces textes s’élevaient dès 1990 contre l’état policier en Algérie, tout en interrogeant le peuple algérien quant à sa propre responsabilité concernant la situation de l’Algérie.
Tout au long de son œuvre et de sa vie, il avait dénoncé les faiblesses de l’Etat algérien et mis en avant la grande force de ce pays : son peuple. A Oran, et dans toute l’Agérie, Abdelkader Alloula est bien plus qu’un grand dramaturge, un comédien ou un directeur de théâtre. Treize ans après sa mort, il est toujours présent et connu dans la société algérienne pour l’humanisme dont il faisait preuve, tant dans son œuvre que dans ses engagements publics et sa vie quotidienne.
Ce film raconte la vie de la compagnie théâtrale oranaise IBDAE, la semaine précédant la première représentation de la pièce d’AbdelkaderAlloula. La construction du film repose sur : - La création de la pièce, vue au travers d’extraits de répétitions, d’ambiances de coulisses, de réglages techniques et de moments de discussions entre les différents participants ; - Le portrait des participants au projet, brossé au cours d’interviews réalisées en dehors du théâtre.
La personne d’Abdelkader Alloula est évoquée par le biais de témoignages. Diverses images d’archives, des entretiens avec des personnalités du théâtre algérien et des images de la région d’Oran ponctuent et articulent le récit à proprement parler.
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