Année 2001 / 100’
Scénario Nabil Ayouch et Nathalie Saugeon
Musique Krishna Levy
Production Alexis Films, Ali’n Productions,Playtime
Coproduction TF1 International
Distribution France Océan Films
Avec Mounïm Kbab, Mustapha Hansali, Hicham Moussoune, Abdelhak Zhayra, Saïd Taghmaoui, Amine Ennaji
A propos…
Avec Ali Zaoua, Prince de la rue, Nabil Ayouch signe un deuxième long métrage plein de justesse. Pudique, sa caméra cherche une porte de secours dans le regard noir et dur de ces mômes trop tôt livrés à eux-mêmes. Le casting du film, constitué d’enfants des rues, permet la mise en images d’une vie partagée entre la bande de copains, la colle, les cigarettes et les astuces pour survivre.
La mort d’Ali, lors d’une confrontation avec la bande de Dib va bouleverser ce petit monde. « Même s’il a eu une vie de merde, il n’aura pas un enterrement de merde », disent en cœur Kwita, Omar et Boubker qui décident d’enterrer leur ami dignement. Les petits princes de Casablanca vont vivre des journées mouvementées pour mener à bien leur projet.
Loin de tout misérabilisme, Nabil Ayouch livre un conte urbain émouvant, tour à tour poétique, onirique et cru.
Pour réaliser ce film, il a travaillé sur le terrain pendant deux ans avec l’Organisation Non Gouvernementale “Bayti”. Tous les enfants acteurs et figurants du film sont issus des enfants de la rue de Casablanca. Seul Saïd Taghmaoui, qui joue le rôle du chef de bande Dib, est un acteur professionnel. Malgré l’impression de naturel et d’improvisation que donnent les dialogues, ils ont tous été écrits comme l’explique le réalisateur dans sa présentation.
Grand prix, Prix du Meilleur dialogue dialogue et Prix du Scénario, 6e Festival National du cinéma, Marrakech
A représenté le Maroc aux Oscars pour la sélection du meilleur film étranger.
15e New York African Film Festival (NYAFF), 2008 |
Étalon de Yennenga, Fespaco, Burkina Faso, 2001