Production : Supernova Films
Coproduction : France-Tunisie
Durée : 91’
Genre : Fiction. Thriller, Drame, Policier
Edition du festival : Maghreb des films 2022/2023
Dans un des bâtiments des Jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution, deux flics, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné. Alors que les chantiers reprennent peu à peu, ils commencent à se pencher sur ce cas mystérieux. Quand un incident similaire se produit, l’enquête prend un tour déconcertant.
Avec : Fatma Oussaifi, Mohamed Houcine Grayaa, Rami Harrabi, Hichem Riahi, Nabil Trabelsi, Bahri Rahali
Youssef Chebbi est né en Tunisie en 1984. Après avoir fait des études d’arts, il a réalisé deux courts métrages, VERS LE NORD et LES PROFONDEURS, qui ont été sélectionnés dans différents festivals internationaux. En 2012, il a coréalisé le documentaire BABYLON qui a gagné le prix du jury au FIDMarseille et qui a été présenté au MoMA. ASHKAL est son premier long métrage.
Pourquoi Ashkal ? En arabe c’est le pluriel de forme, de motif. On l’utilise pour parler de la forme d’une structure, des motifs d’un vêtement, d’un tapis, ou même de la forme de quelqu’un, sa silhouette. Le mot appartient aussi au vocabulaire de l’architecture, ce qui m’importait. On le trouve encore dans une expression qu’on peut traduire par « De formes et de couleurs » et qui décrit une diversité, voire une profusion de formes… J’avais d’abord pensé à un titre anglais, Shapes par exemple. Mais la traduction arabe sonne bien, et comme c’est un film tunisien, il m’a semblé qu’un titre arabe était bienvenu.