Année : 2016
Durée : 111’
Scénario : Djamel Kerkar
Image : Bilel Madi, Djamel Kerkar
Montage : Corentin Doucet, Djamel Kerkar
Production : Prolégomènes, Centrale Électrique
Atlal veut dire « ruines » en arabe. La nature des ruines est de porter la trace de ce qui a été bâti, mais aussi celle de la destruction, tout en pouvant accueillir de nouvelles constructions. C’est ainsi que Djamel Kerkar trouve la matière et la forme de son film, prêt à écouter d’une même oreille les douloureuses réminiscences des anciens et les chants révoltés des jeunes qui se retrouvent la nuit autour d’un feu ardent comme leur désir de partir. Il choisit un rythme lent, une caméra souvent fixe, observatrice, qui accueille les attentes, les errances, les sensations d’immobilité subie. À tâtons, à travers les souvenirs portés par les personnes filmés aussi bien que par les traces matérielles comme les ruines, les pierres, les objets, les photographies il suggère la résurgence des traces immatérielles d’une mémoire populaire. Ariane Papillon
Festivals
FCAT 2017 (Prix du meilleur long-métrage documentaire)
6e édition du festival du film africain de Loxour, Egypte
29e édition des États Généraux du Film Documentaire de Lussas
FIDMarseille 2016
Festival International du Film de Mar Del Plata 2016, Argentine
Festival international du film de Vienne 2016, Autriche