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Blues de l’Orient (Le)

Synopsis

La terre du Moyen-Orient, qui voit les hommes se déchirer depuis des siècles…
La musique arabe classique, que se partagent juifs, chrétiens et musulmans, dans une même ferveur.
Les regards complices ou timides, les mains des musiciens jouant sur les instruments millénaires, les voix des chanteurs si proches d’une langue à l’autre, les pas des danseurs entre transe et extase…
Florence Strauss remonte aux sources de cet art en suivant les traces de sa propre histoire, longtemps occultée par sa famille.
À la faveur de cette double quête, culturelle et familiale, le film rend hommage aux musiciens et poètes qui incarnent et perpétuent l’Orient fraternel. Tout en redécouvrant peu à peu ses racines, la réalisatrice nous invite à un voyage musical porteur de tolérance et d’humanité.

Thèmes : Musique , Art, patrimoine et culture

Réalisateur(s) : Strauss, Florence

Pays de production : France

Type : Long métrage

Genre : Documentaire

Edition du festival : Maghreb des films octobre 2009

Année : 2007

Durée : 85’

Scénario : Florence Strauss - Mano Siri, Eran Kolirin

Image : Laurent Brunet / Shai Goldman

Montage : Dominique Sicotte / Arik Lahav-Leibovich

Musique : Abed Azrié (conseiller musical) / Habib Shehadeh Hanna

Production : Les Films d’ici

Les musiciens : Abed Azrié, Yair Dalal, Taiseer Elias, Salim al-Nour, Avraham Salman, Iman, Abdou Dagher, Elie Kesrouani, Hassan Haffar, Nassim Maalouf...

Bande Annonce

Au départ, il y avait un seul corps. Aujourd’hui, il y a l’Orient et l’Occident, le corps est séparé et chaque moitié se languit de l’autre. Abed Azrié

Extrait d’un article de Sarah Elkaïm

Un travail documentaire très poussé doublé d’une histoire personnelle qui transperce l’écran, en fond. Florence Strauss maîtrise la rhétorique de la musique arabe : à travers les immenses musiciens qu’elle met en scène (Yaïr Dalal, Salim al-Nour, Iman, Nassim Maalouf...) elle plonge aux sources de la musique andalouse, araméenne, chrétienne, évoquant les grands mystiques arabes, tout ce qui a nourri la musique orientale. La réussite de son film réside dans sa simplicité, sa justesse de ton trouvée grâce aux connaissances de la réalisatrice et l’écoute qu’elle a des musiciens. Ce Blues de l’Orient peut presque s’écouter les yeux fermés, tant la musique est mise en valeur par la sobriété de la mise en scène (mains pinçant des cordes, visages concentrés, percussions, captation d’un regard...). Mais sans la trajectoire personnelle de Florence Strauss, Le Blues de l’Orient ne serait qu’un bon documentaire sur la musique orientale. Avec l’utilisation de la voix off, enregistrée par la réalisatrice elle-même, on marche sur les traces d’une juive dont les racines se trouvent au Moyen-Orient, et qui a voulu montrer qu’aujourd’hui encore, Juifs et Arabes chantent ensemble, jouent ensemble.

Récompenses

Prix de la Sacem à Lussas - 2007

Prix du Meilleur Reportage au Festival de Montréal - 2007