Année : de 1979 à 2010
Durée :
Scénario : Ahmed Zir
21 Films d’Ahmed Zir tournés en Algérie
Quelques films inclus dans le DVD :
Être (3’41 », 1979, super 8, couleur, silencieux)
Un film sur ce que fait (l’homme et son histoire en fait) la main de sa naissance à la mort.
Solo (3’34, 1990, super 8, couleur, sonore)
Un jeune, sans aucune perspective, rabache toutes les solutions pour s’en sortir. Chaque jour, il répète les mêmes gestes. Sortir de sa maison au café du coin et vice-versa.
Repères (12’54 », 1987, super 8, couleur, sonore)
Repères conte l’histoire de l’Algérie de la préhistoire à nos jours, à travers ses paysages, ses ruines et certains personnages marquants, comme l’Emir Abdelkader. C’est une symphonie visuelle.
Aurore (1980, 3’29, super 8, couleur, sonore)
Réflexion sur la culture. Naissance et mort d’un oeuf dans un désert.
Qui suis je ? (1996, 2’39’, super 8, couleur, silencieux)
Un homme fait des rêves agités et n’arrive pas à sortir de chez lui. L’homme, dans son lit, rêve d’être attaqué par une grue. Il se réveille, se lève, met son costume, puis met un habit traditionnel, change de vêtements plusieurs fois et finit par se recoucher en se cachant sous sa couverture.
Nuages d’automne (1984, 8’31 », super 8, couleur, sonore)
Jeux d’enfants d’autrefois qui participent à leur évolution psychologique.
Les thèmes de mes films viennent de ma manière d’appréhender la philosophie et la société, placés dans un contexte universel. Cependant ils font aussi référence aux réalités quotidiennes de mon pays. J’utilise des objets symboliques comme une bicyclette ou des cartes à jouer, pour construire avec précaution une histoire en mouvement. Ahmed Zir
Zir, Ahmed Ahmed Zir, cinéaste Algérien, a réalisé depuis 1979 pas moins de 47 court-métrages dont 35 ont été primés dans des festivals nationaux et internationaux.
Il manie la caméra comme un porte voix pour mettre en scène dans la plus grande liberté les grandes questions humanistes : l’amour, la guerre, le respect, la dignité, la paix. Ses films dressent un portrait sans freins et sans concessions de la société Algérienne. Il manie le symbole et le raccourci pour faire tout avec rien. Il existe en marge de la création officielle, dans l’univers du cinéma expérimental. L’esthétique dépouillée rime avec authenticité et espoir. Au delà de la question nationale, les films d’Amhed Zir questionnent la condition humaine.
Claude Bossion