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Daniel Ali, instituteur révolté dans l’Algérie coloniale

Synopsis

Daniel, jeune instituteur français d’Algérie prend fait et cause en 1954 pour la révolution algérienne, et s’engage dans le Front de Libération Nationale (FLN), puis dans l’Armée de Libération.
Ce film s’attache à mettre en lumière l’histoire de ces hommes et de ces femmes qui dans les milieux intellectuels, et plus particulièrement dans le monde des instituteurs algériens, ont contribué à libérer l’Algérie.
En 1962, Daniel, devenu Ali, est citoyen algérien. Il part en tant qu’étudiant boursier aux Etats-Unis, mais, trois ans plus tard, il se voit refuser son retour au pays par l’administration algérienne de l’époque.

Thèmes : Guerre d’indépendance algérienne

Réalisateur(s) : Vérin, Georges , Ferlet, Maurice

Type : Long métrage

Genre : Documentaire

Année 2012 / 52’

Coproduction La Compagnie des Taxi-Brousse & France Télévisions

Pourquoi ce film ?

J’avais six ans en 1957 quand, du jour au lendemain, Daniel est devenu un sujet tabou. Sans les gendarmes qui venaient régulièrement à la maison poser des questions sur "mon grand frère" j’aurais pu oublier son existence. Ma mère, si joyeuse, est devenue triste et préoccupée.
La tension était palpable, puis la guerre a gagné la ville, l’horreur est devenue quotidienne, l’enfance est devenue l’écrin des cauchemars.

L’Algérie a gagné sa liberté, et moi je ne comprenais toujours pas. L’exil, le fil du temps ont encore creusé cette absence, ce manque. D’où est né le désir de savoir et de faire connaître par ce film comment, avec qui, Daniel avait bâti son destin. Un destin inscrit dans l’histoire mal connue de ces instituteurs qui, au nom de leurs valeurs, ont joué un rôle non négligeable dans la guerre d’indépendance.

Georges Verin, réalisateur

Qu’est-ce ​qui vous a marqué lors du tournage en Algérie ?

Lors du tournage en Algérie au fin fond de l’Ouarsenis, dans ce village de Borj Bou Naama accroché à la montagne, il a suffit de quelques instants au seul café du coin pour que spontanément le premier venu, mis au courant de qui était Daniel nous a guidé, logé et accompagné durant deux jours... Tout au long de notre séjour cet accueil chaleureux et spontané a été de mise partout, comme une porte ouverte sur leur fraternité et leur reconnaissance.

Georges Vérin et Maurice Ferlet