Jahiliya, troisième opus de la « trilogie du chien » de Hisham Lasri, est probablement le plus sombre. Dans un séquençage non linéaire, le film met en scène les histoires de six personnages qui expriment avec poésie toute leur mélancolie et leur violence, au sein d’un événement tragi-comique qu’est l’annulation de la fête du mouton (Aïd Al Adha) de 1996 au Maroc. Parmi ces six personnages sont présents un amnésique, un amoureux dont le désir ardent et réciproque d’épouser la femme qu’il aime se voit rejeté par sa belle-famille, un enfant touché par ce drame, et une personne en détresse au bord du suicide.
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