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Krim Belkacem

Synopsis

Ce film retrace le parcours héroïque de Krim Belkacem, l’une des figures de proue de la révolution Algérienne et chef de la délégation algérienne aux accords d’Evian, assassiné en 1970 à Francfort (Allemagne).

Thèmes : Guerre d’indépendance algérienne , Algérie , Portrait , Krim Belkacem

Réalisateur(s) : Rachedi, Ahmed

Pays de production : Algérie

Type : Long métrage

Genre : Fiction , Fiction historique

Titre original : كريم بلقاسم

Année : 2014

Durée : 158’

Scénario : Commandant Azzedine, Ahmed Rachedi, Amazit Boukhalfa

Image : Abdelhamid Aktouf

Montage : Fakhreddine Amri

Son : Youcef Rachedi

Décors : Saad Ould Bachir, Yacine Aidoud, Rafik Khacheba

Musique : Farid Aouamer

Production : Arfilm Télécinex et le ministère des Moudjahidine

Avec : Sami Allem, Adel Bakri, Ahmed Rezzak...

Quand il quitte la caserne de Dellys en octobre 1945, au lendemain de la seconde guerre mondiale, Krim Belkacem a 23 ans. C’est un homme amer et révolté par les massacres de mai à Sétif, Guelma, Kherrata et plusieurs autres localités du pays meurtri. Mais c’est aussi et surtout un jeune algérien qui s’interroge, le devenir de l’Algérie. Même s’il demeure sceptique quant à l’éventualité d’une solution politique il se rapproche du Parti du peuple algérien, (PPA) clandestin.

Dès lors, son histoire va se confondre avec celle de la cause nationale. A mesure qu’il argumente ses convictions politiques par un travail de terrain soutenu, il prend conscience, sans pour autant renoncer à militer, des limites de l’action des partis.

Il témoignera néanmoins d’une grande confiance à Messali Hadj, le leader incontesté des indépendantistes du mouvement national.

Le 21 mars 1947, Krim à 25 ans, il déterre sa mitraillette "Sten", il entreprend une action contre le caïd de son douar qui n’est autre que son cousin. Il entre dans la clandestinité avec six compagnons. Il maille toute cette partie de l’Algérie d’un réseau dense et touffu dans le seul objectif est de passer à l’action.

Le 1er novembre 1954 le combat armé est proclamé.

À l’issue du CNRA de janvier 1959, il fera partie, avec Lakhdar Bentobbal et Abdelhafid Boussouf, du triumvirat qui dirige le CIG (Comité interministériel de guerre) Il hérite du ministère des Affaires étrangères.

Son habileté, son expérience et sa parfaite connaissance des dossiers, feront de lui le meneur idéal des délégations algériennes aux différentes phases des pourparlers avec la partie française.

Il mène avec une rare maestria les négociations d’Evian qui aboutissent aux accords qui instaurent le cessez-le-feu du 19 mars 1962, prélude à l’indépendance nationale.

Ainsi l’homme qui a ouvert la porte de sortie au colonialisme la refermera derrière lui.