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Lettre d’information du 20 janvier 2010

L’association « Le Maghreb des films », à la suite des deux éditions 2009, organise l‘édition 2010, dix jours en octobre, déclinés simultanément en régions et en périphérie parisienne. En outre elle organisera tout au long de l’année des rendez-vous ponctuels, principalement autour de films.

C’est ainsi qu’elle vous propose :

- A la Cité nationale de l’Histoire de l’Immigration (Palais de la Porte Dorée - 293, avenue Daumesnil 75012 Paris), le mardi 2 février 2010 à 19 heures :

« Visa pour un rêve » - 1ère partie : Lamine, la Fuite - de Samia Chala (France – 2008), suivi d’une rencontre-débat avec la réalisatrice animée par Mouloud Mimoun

Pendant quinze ans, « Lamine-la-fuite » comme le surnomment ses copains d’Alger, n’a rêvé que de ça : décrocher un visa pour la France. Fuir l’Algérie pour aller voir « l’eldorado ». Un rêve d’occident, partagé par des millions de candidats à l’exil, prêts à quitter familles et amis pour aller voir de l’autre côté du miroir.

« Nous avons rencontré, par hasard, et suivi pendant des semaines l’errance de ce titi algérois (…), écorché de la vie qui, à la manière algérienne, transforme la peine et le désespoir quotidien en une comédie humaine désopilante. Lamine-la-fuite, c’est l’Algérie. C’est le sud, plein d’espoir et d’illusions qui, le nez collé à la vitrine de l’occident, demande un ticket pour entrer dans ce monde fantasmé ». Samia Chala

- Au cinéma Les 3 Luxembourg (67, rue Monsieur le Prince 75006 Paris), le mardi 2 mars 2010 à 20 heures :

« Où vas-tu Moshé ? » de Hassan Benjelloun (Maroc/Canada – 2008)

Au début des années soixante, après l’indépendance du Maroc.
Quand Mustapha, le gérant du seul bar de la petite ville de Béja, apprend que tous les juifs partent, il panique. Si tous les non musulmans quittent la ville, il sera forcé de fermer le bar.
C’est la loi…
Comment, dès lors, éviter la fermeture ?
S’ensuivent une galerie de portraits populaires, tous plus chaleureux les uns que les autres, et une comédie savoureuse. Une rareté dans le cinéma marocain, en particulier, et plus encore dans le cinéma arabe, en général.