Peut-on et comment rire de la polygamie ?
Réponse : jeudi 16 septembre à 20h45, aux Trois Luxembourg (67 Rue Monsieur le Prince 75006 Paris), avec la projection de « A la recherche du mari de ma femme » de Mohamed Abderrahman Tazi
La projection sera suivie d’un débat animé par Mouloud Mimoun, avec la participation de Dounia Bouzar, anthropologue du fait religieux, et de Tewfiq Allal, coordonnateur du Mouvement des libertés.
Il sera question de la situation de la femme au Maroc et des effets de la Moudawana.
Dounia Bouzar vient de publier « La République ou la Burqa, les services publics face à l’islam manipulé », chez Albin Michel (2010)
Un riche bijoutier de Fès, Hadj Benmoussa, polygame, semble gérer "harmonieusement" l’entente entre ses trois femmes jusqu’au jour où Houda, la 3ème épouse, jeune et belle, est répudiée pour la troisième fois.
Le réalisateur se penche avec humour sur sa propre enfance, alors que petit garçon, fils d’un père bigame et petit-fils d’un grand-père polygame, il grandissait au sein d’un harem heureux. C’est là qu’avec les femmes, les enfants et les servantes, il a partagé les joies, les peines et les conflits de toute une communauté sous l’œil tantôt sévère, tantôt cajoleur du Maître.
Le film a été le plus grand succès populaire de l’histoire du cinéma marocain.
Cette projection est organisée par l’association « Le Maghreb des films »