tanger, tanger, ville invitée à la Gaîté lyrique
Le programme figure sur le dossier de presse à télécharger
Extraits de l’édito : Ville du Détroit
Quel est le point commun entre William Burroughs, Eugène Delacroix, Jimi Hendrix, Marguerite Yourcenar, Roland Barthes, John Malkovich, Yves Saint-Laurent, Keith Richards, Henri Matisse, Jim Jarmuch, agnès b., ou encore Jean Genêt ? Réponse : Tanger. Objet de fascination pour les uns, sujet et source d’inspiration pour les autres, celle que l’on nomme la ville du Détroit a fait couler beaucoup d’encre et dérouler des kilomètres de pellicules ...
.../... L’Occident à portée de vue se frotte à la culture orientale, les courants alternatifs s’hybrident au contact des cultures traditionnelles, telles que la musique gnawa et les danses de transe. .../...
.../... C’est sous l’angle de ces regards croisés entre Tanger et le reste du monde, mais aussi entre ses mythes et son actualité la plus contemporaine, que cette ville invitée sera abordée à la Gaîté lyrique. Musique, cinéma et littérature seont au centre de cette manifestation ...
Le cinéma à l’honneur
La Gaîté lyrique a tenu à associer la Cinémathèque de Tanger à sa semaine
Tanger Tanger à travers la co-programmation d’un cycle de projections et la programmation de films expérimentaux présentant notamment les créations d’Yto Barrada, Bouchra Khalili et Simo hammed
CINEMA RIF # 1 Tanger vue par les étrangers
Jeudi 25 septembre
19h > 20h45 - Auditorium
Tanger la muse :
Depuis de nombreuses années, Tanger fascine des artistes du monde entier. De la grande époque internationale à aujourd’hui en passant par la beat generation, les ruelles de Tanger ne cessent d’inspirer des réalisateurs de tous horizons. Cette ville-muse inspire autant qu’elle est inspirée par le cinéma. Cette première séance du cycle Cinéma Rif permettra à travers une projection et une rencontre de dresser un panorama assez large des relations que cette ville entretient avec le 7ème art.
LES FANTOMES DE TANGER
D’EDGARDO COZARINSKY
DOCUMENTAIRE . FRANCE/MAROC, 1997, 87MIN
Dans le Tanger des années 90, deux personnages croisent leurs chemins sans jamais se rencontrer.
L’un est un petit garçon venu du sud marocain, avec le seul espoir de traverser clandestinement, comme tant d’autres, le détroit de Gilbratar pour arriver en Espagne, dans la « terre promise » de l’Europe...
L’autre est un écrivain européen en panne d’inspiration, venu visiter, comme un musée vivant, les lieux et les person-nages encore vivants d’une légende : le Tanger de la « zone internationale »....
Le film couvre tout l’espace géographique et humain de Tanger : un espion anglais à la re-traite, une synagogue secrète, la vieille maquerelle des bordels de garçons, un con-cert de musique arabe andalouse, les tombeaux phéniciens devenus vide ordures...
DISCUSSION : Tanger ville inspirée par le cinéma
CINEMA RIF # 2 Cinéastes et problématiques d’aujourd’hui
Vendredi 26 septembre
19h > 20h45 - Auditorium
TANGER, RÊVES DES BRÛLEURS
de LEILA KILANI
DOCUMENTAIRE . FRANCE, 2002, 53MIN
Ville-fenêtre du détroit de Gibraltar, Tanger a une identité ou-verte. La frontière est une présence, on la voit, elle apparaît par rebond, on la sent partout : c’est l’eau.
En face, il y a une ligne continue : l’Espagne, la dernière avancée naturelle de l’Europe. Nul besoin de temps clair pour voir les côtes espagnoles.
Le brûleur est celui qui est prêt à tout accepter pour partir, ce-lui qui est prêt à brûler ses papiers, son identité, pour faire de ce départ une entreprise irréversible.
TANGER GOOL
DE JUAN ET ANDREA GAUTIER
WORK IN PROGRESS - MAROC/ESPAGNE, 2014, 30MIN
Tanger Gool raconte l’histoire de quelques personnages qui décident d’aider l’équipe féminine de football "Les gazelles du détroit à avoir une visibilité. pour cela, elle organise un match avec l’équipe féminine de l’Athelico de Madrid".
Ce projet, débuté en 2009, tend des ponts entre l’Espagne et le Maroc, à travers le football. Le film qui méle réalité et fiction, est encore en création.
DISCUSSION : Leïla Kilani, cinéaste, Juan et Andrea Gautier, cinéastes, Omar Berrada
CINEMA RIF # 3 Litterature et cinéma
Samedi 27 septembre
19h > 20h45 - Auditorium
SUR LA TOMBE DE GENET
D’ABDALLAH TAIA, 10MN
L’écrivain marocain Abdellah Taïa vient de signer un premier long métrage très re-marqué, L’armée du Salut, retraçant la vie d’un adolescent homosexuel. Dans ce court métrage sous forme de journal intime, Abdellah Taïa se rend sur la tombe de Jean Genet située à quelques kilomètres de Tanger, dans le cimetière espagnol de Larache.
UN AMERICAIN A TANGER
DE MOHAMED ULAD-MOHAND
DOCUMENTAIRE . FRANCE, 1993, 27MIN
L’écrivain américain Paul Bowles évoque avec émotion, liberté et non sans humour le pays où il vit depuis 60 ans, le Maroc. Le film est un va-et-vient entre le passé et le présent, le noir et blanc et la couleur, rythmé par des images d’archives et la propre musique de Paul Bowles.
THE TANGIER 8
D’IVAN BOCCARA, CARLA FAELSER, AKRAM ZAATARI, LILIANE GI-RAUDON, NATALIA ALMADA, PETER GIZZI, JEM COHEN ET LUC SANTE
FILM-POEMES / MAROC, 2009, 41MIN
Quatre poètes et quatre cinéastes convergent vers Tanger, Chaque Duo poète/cinéaste déambule dans la ville avec une caméra 8mm. L’oeil et la plume.
DISCUSSION : La littérature
Invités : Abdallah Taïa, écrivain et cinéaste,
Simon-Pierre Hamelin, directeur librairie des Colonnes Tanger,
Mohamed Ulad Mohand
IMAGES DE TANGER, PROJECTIONS DE FILMS EXPERIMENTAUX
Samedi 27 septembre - 16h00 – 18h00
Yto Barrada (photographe, fondatrice de la Cinémathèque de Tanger)
Bouchra Khalili (Vidéaste, membre du conseil d’administration de la Cinémathèque de Tanger
Mocine Nakari (Peintre et vidéaste, artiuste tangérois)
Omar Mahfoudi (Peintre et vidéaste, artiste tangérois)
Et aussi des Rencontres, Musique, Couscous party, le Souk, ...
Reportez-vous au dossier de presse à télécharger
INVITATIONS A GAGNER SUR LES PROJECTIONS en adressant votre mail publics@gaite-lyrique.net en mentionnant OFFRE MAGHREB DES FILMS.
La Gaîté Lyrique
3bis, rue Papin 75003 Paris
Métro « Réaumur-Sébastopol » : lignes 3 / 4
« Arts et Métiers » : lignes 3 / 11
« Strasbourg Saint-Denis » : lignes 4 / 8 / 9