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Mabrouk l’Aïd

Synopsis

La fête du sacrifice pointe à l’horizon. Mais pour Aziz les préparatifs de la fête de l’Aïd sont loin de ce qu’il aurait souhaité. Cette grande fête religieuse rappelle une dure réalité qui pèse lourdement sur lui et sur ses chances d’offrir un mouton à sa famille. C’est qu’Aziz, tout comme son ami Fouad survivent d’expédients et de petites combines. Et s’offrir un mouton est un véritable supplice.
Comment résister à la pression des siens et au regard du voisin ? Comment Aziz peut-il se montrer à la hauteur alors qu’il vit de maigres moyens ? Quel regard porterait-on sur lui si jamais il ne sacrifiait pas de mouton ? Qu’en penserait son fils si rien n’était fait ?
Mensonge, trahison et pression de toutes parts vont entourer cette fête et donner lieu à des situations incongrues.

Thèmes : Société maghrebine

Réalisateur(s) : Tahiri, Zakia

Pays de production : Maroc

Type : Long métrage

Genre : Comédie , Fiction

Année : 2012

Durée : 110’

Scénario : Zakia Tahiri et Ahmed Bouchaala

Production : 2M-TV

Avec : Abdou Mesnaoui, Aziz Hattab, Leila Fadili, Salah-Eddine Benmoussa, Hatim Essadiki, Zhor Slimani, Abdelkader Ayzoune et Rami Fijaj.

La fête du mouton est une tradition au Maroc et dans tous les pays musulmans qui bouleverse chaque année notre quotidien, nos finances et nos croyances. C’est à qui va acheter le mouton. Bien de personnes s’endettent sur de longues périodes pour acheter le mouton. Et le plus curieux, c’est que certaines le font plus pour paraître quelqu’un de bien auprès des voisins, de leur famille.
On avait très envie d’en parler d’autant plus que si tu n’achètes pas le mouton, on te regarde de travers. Pour beaucoup de gens, tu n’es pas un bon musulman. Alors que c’est une question de moyen, de pratique. Ce sujet nous a donc paru intéressant de ce point de vue.
Pour tout dire, on s’est beaucoup inspiré du film de Ken Loach, « Raining Stones », dans lequel il est relaté l’histoire d’un papa qui veut offrir une robe à sa petite fille pour sa communion mais n’a pas de moyen pour le faire.
En fait, la fête du sacrifice n’est qu’un prétexte pour raconter l’itinéraire, l’histoire de deux copains qui, malgré leur misère, gardent quand même un optimisme incroyable. Au-delà de la religion, on voulait aussi s’intéresser à ces nombreuses personnes qui, en dépit de leur situation, parviennent à survivre, survivre d’espoir. Ce qui est émouvant. Bien sûr qu’il y a des moments où ils craquent, où ils n’ont plus envie de vivre. Malgré tout, ils restent d’un optimiste extraordinaire.
 Zakia Tahiri (Propos recueillis par ALAIN BOUITHY)