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Orchestre des aveugles (L’)

Synopsis

Dans les premières années du règne d’Hassan II, Houcine, fan de son nouveau roi, est chef d’un orchestre populaire et le père de Mimou. Houcine prend son rôle très à cœur et veut le meilleur pour son fils. Houcine, sa famille et ses Chikhates vivent dans la maison familiale, lieu de cohabitation animée. Et Mimou tombe amoureux de la bonne des voisins.

Nous sommes en 1971. Mimou a 10 ans. Son père, grand admirateur du roi Hassan II, dirige un ensemble de musique populaire baptisé l’Orchestre des aveugles, avec lequel il anime les mariages et les fêtes de circoncision. Les musiciens mâles de l’orchestre se font passer pour des aveugles pour être autorisés à jouer devant des femmes.
Pendant ce temps, Mimou est secrètement amoureux de Chama, la femme de ménage des voisins mais il craint la réaction de son père.
Le Maroc connaît alors le coup d’Etat le plus sanglant de son histoire. Les militaires annoncent l’abolition définitive de la monarchie… Le père de Mimou panique : son idole vient de chuter. Mais une autre information jaillit, démentant les rumeurs : le roi est toujours vivant et contrôle la situation.
Entre-temps, Mimou a profité de la confusion pour passer sa première nuit avec Chama. Elle l’a même embrassé… sur la bouche !

Réalisateur(s) : Mouftakir, Mohamed

Pays de production : Maroc

Type : Long métrage

Genre : Fiction

Année 2014 / 78’

Scénariste Mohamed Mouftakir

Directeur de la photographie Xavier Castro

Montage Sophie Fourdrinoy, Leila Dynar

Son Sofiane Gnaba, Hamid Ibnou

Musique:Didier Lockwood

Production Emmanuel Prévost & Mohamed Mouftakir - Avalanche Productions & Chama Film

Ventes internationales Avalanche Productions 27 rue d’Enghien - 75010 Paris, France Tel : +33 1 47 70 13 00 Email : contact@avalanche-productions.com

Avec Younes Megri, Mouna Fettou, Ilyas El Jihani

Tanit d’Or aux Journées Cinématographiques de Carthage 2015. 

BioFilmographie

Fils du grand violoniste Houcine Mouftakir (dit Budra), Mohamed Mouftakir fait d’abord des études à l’Université de Casablanca en littérature anglaise avant de suivre des cours de réalisation et d’écriture du scénario, notamment en France.
Il travaille pendant cinq ans en tant qu’assistant de réalisateurs aussi bien nationaux qu’internationaux. Après plusieurs stages, d’abord à la SENIS en France, puis en Allemagne où il vit pendant plusieurs années et enfin en Tunisie, il réalise des courts métrages : L’Ombre de la mort (2003), La Danse du fœtus (2005), Chant funèbre (2006), Fin du mois (2007) et Terminus des anges (2008).
En 2010, son premier long métrage, Pégase, remporte le Grand Prix, le Prix de la critique, le Prix de la meilleure image, le Prix du meilleur son, le Prix de la meilleure interprétation féminine, le Prix de la musique du Festival de Tanger. Il remporte également le prix de la meilleure image au Festival de Dubaï et le Grand Prix au Fespaco.

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