Pionnier incontesté du cinéma marocain, Mohamed Osfour, né en 1927, petit vendeur de journaux puis garçon de café, apprend en autodidacte à filmer, photographier, monter, projeter et développer ses pellicules 9mm.

Dans les années 1940, il réalise, tourne et interprète lui-même avec une bande de copains de nombreuses bandes, d’aventures ou comiques, qu’il projette ensuite dans des cafés populaires de Casablanca, précédées de combats de boxe. Il peine après l’Indépendance à devenir professionnel : il ne signe que "Le Fils maudit" en 1958, et "Le Trésor infernal" en 1970, mais sera toute sa vie un assistant apprécié sur les réalisations étrangères tournées au Maroc.