10 lettres : Avant-premières en ouverture et en clôture ; Inédits ; Spécial Tunisie ; Hommage à Selma Baccar ; Hommage à Nacer Khemir ; Célébration et hommage aux victimes du massacre du 17 octobre 196 ; Hommage à Izza Genini ; Hommage à Moumen Smihi ; Vues du Web ; Le Maghreb des films en banlieue parisienne et en province
Rappel des dates : du 16 au 25 octobre à Paris (Les 3 Luxembourg, Forum des images, Institut du Monde Arabe), à partir du 16 octobre en banlieue parisienne et en province (voir la page réseau) La grille horaire sera précisée ultérieurement.
LETTRE DU 25 SEPTEMBRE 2011
Spécial Tunisie : HOMMAGE A SELMA BACCAR :
c’est par cet hommage à Selma Baccar que commence la présentation du programme Spécial Tunisie. Dans les lettres suivantes, que seront présentés les autres thèmes, hommage à Nacer Khemir et la révolution tunisienne.
Peu connue, en France, Selma Baccar est une des pionnières du nouveau cinéma tunisien, au même titre que Nouri Bouzid à qui LE MAGHREB DES FILMS avait consacré sa première rétrospective.
La femme tunisienne est au cœur de son œuvre, de ses grandes figures historiques et artistiques jusqu’aux plus humbles.
Avec, comme constante, la foi en son émancipation, que ce soit du mariage forcé ou de la maternité non souhaitée, mais aussi la certitude de son talent, de son intelligence et de sa capacité à faire bouger une société depuis trop longtemps figée.
« Fatma 75 » (1976 - 60’)
Fatma, étudiante, doit présenter un exposé à l’université. Cet exposé nous permettra de plonger dans l’histoire ancienne pour faire revivre les femmes célèbres de l’histoire tunisienne et les grandes figures de l’indépendance berbère.
Trois générations de femmes et trois manières de prise de conscience sont relatées dans ce film :
La période 1930-1938, qui trouve son aboutissement dans la création de l’Union des Femmes Tunisiennes.
La période 1938-1952, qui montre le rapport entre la lutte des femmes et la lutte nationale pour l’indépendance.
La période d’après 1956 et jusqu’à nos jours, avec les acquis de la femme tunisienne en ce qui concerne le Code du Statut Personnel.
Avec ce film tourné en 1976, Salma Baccar devient la première femme réalisatrice d’un long métrage de fiction en Tunisie .
« La Danse du feu » (1995 - 120’)
Femme libre et artiste aux multiples talents, Habiba M’sika fut l’une des plus brillantes étoiles de son époque, les années vingt.
Inspiré de la vie réelle de l’artiste, le film évoque les trois dernières années à partir de 1927. Rythmée par les soubresauts d’une époque en pleine mutation, cette étape tumultueuse de la vie de Habiba M’sika est marquée au fer rouge de l’amour que lui vouent Mimouni, un riche propriétaire terrien et Chedly, un jeune poète de bonne famille.
À Berlin, au cours d’une tournée triomphale elle rencontre la star de la musique orientale, l’irakien Baghdadi, et s’initie à la vie parisienne avec Pierre, le dandy au charme trouble.
De retour à Tunis la vie de Habiba M’sika est emportée par le tourbillon frénétique du succès, des polémiques et des passions contrariées jusqu’à la tragédie finale de sa mort.
« Fleur d’oubli » (2006 - 107’)
Dans la Tunisie des années quarante, une jeune fille romantique de la bourgeoisie tunisoise, Zakia, se trouve prise dans le piège d’un mariage arrangé avec un homme dont elle va très vite découvrir l’homosexualité.
Suite à un accouchement douloureux, elle devient dépendante du khochkhach (pavot), une plante que sa mère lui administra pour calmer ses douleurs post-natales.
C’est le début d’une descente vers l’enfer qui l’amène dans un asile d’aliénés où elle va reprendre goût à la vie et à l’amour.
2 documentaires sur la Libye (2011) : « La Bataille de Dhiba » (2011 – 12’) et « Solidarité à Tataouine » (2011 – 15’)
Témoignages émouvant sur la solidarité entre la population tunisienne et les réfugiés libyens