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Tikitat A Soulima

Synopsis

Azemmour, Maroc.

Pour la dernière séance avant sa fermeture définitive, le cinéma Marhaba projette Spider-Man 3. Hassan, 11 ans, veut absolument y aller. Mais il n’a pas un centime et sa mère refuse de le laisser partir avec ses copains. Peu importe, Hassan n’a qu’une seule idée en tête : aller voir le film, coûte que coûte !
Conte moderne sur l’enfance, Tikitat A Soulima est une course à travers un quartier populaire marocain pour obtenir le précieux ticket de cinéma.

Thèmes : Société maghrebine , Enfance et jeunesse

Réalisateur(s) : Layoussifi, Ayoub

Pays de production : France , Maroc

Type : Court métrage

Genre : Fiction

Edition du festival : Maghreb des Films 2017

Année : 2016

Durée : 29’

Scénario : Hadrien Krasker et Ayoub Layoussifi

Image : Christophe Persoz

Assistant à la réalisation : Hamza El Youmi Malih

Décorateur : Ahmed Afadas

Ingénieur du son : Nassim El Mounabbih

Régisseur général : Adil Miftah

Costumière : Nezha Dakil

Chef Monteur : Matthieu Desport

Mixage : Vincent Cosson

Musique : Hamid El Hadri, Mazagan Chaabi Groove (Groupe), Reda Tajamoute

Production : Khadija Alami (K-FILMS), Samir Benchikh et Antonin Sgambato (Sur les Toits Productions)

Avec : Mounir Saguia, Abdelilah Tastafout, Noureddine Aberdine, Amine Louadni

« Paradoxalement, c’est souvent enfant que nous découvrons le cinéma et c’est à ce moment de notre vie qu’il nous émerveille le plus. Pour Hassan, qui aime les images et qui veut aller au cinéma de sa ville, pour cette dernière fois, l’enjeu est de taille ; il se doit d’y être ! Dans ce film, le cinéma symbolise la liberté, le rêve et l’imaginaire, éléments essentiels au développement psychique et à l’équilibre d’un enfant »

Des acteurs doués, un scénario bien ficelé, plein d’humanité et de sincérité, une réalisation propre et sans prétention, voilà ce que propose Ayoub Layoussifi dans « Tikitat-A-Soulima ».

 Il a su saisir ces émotions, ces faiblesses et ces doutes avec une démarche de documentaire, une caméra en mouvement à l’affût d’un réalisme sans limite.

Une fresque familiale où le réalisateur raconte comment braver les obstacles qui se tiennent entre un enfant et un rêve par la seule force de l’espoir et de la volonté. Un film sur l’enfance avec comme fond des sujets souvent survolés ou dont on ne parle pas assez : la difficulté d’être mère célibataire, le manque de communication dans la famille marocaine, la perception de la culture et surtout la fermeture des salles de cinéma tel un fléau qu’on n’arrive pas à guérir.

Jihane BOUGRINE

Festivals

Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand 2017, section « Regards d’Afrique »

Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger (Maroc, 2017)

Festival Tasmit de Béni-Mellal 2017 (Grand Prix)

Festival de Sidi-Kacem du court métrage marocain 2017 (Prix du public et mention spéciale à Ilyass El Jihani)

Festival maghrébin d’Ajaccio 2017

Une semaine Eurafricaine au cinéma 2017

Festival de Saïdia 2017, cinéma sans frontières (Prix du jury)

Festival du cinéma Arabe à Bruxelles 2017

Festival du Film Arabe de Fameck 2017

Festival International de Montecatini 2017

La Cabina International Film Festival 2017

Festival Ciné Regards Africains 2017

Festival international du cinéma de Cotonou 2017