Dominer la ville, c’est la connaître, connaître ses heures de pointe, le nom des rues, tel raccourci, connaître ses interdits, les déjouer, ne rien rater du quartier, c’est aussi achever de grandir et faire de la ville une continuité qui ne vous surprend plus. Mais une ombre et la complexité d’une cage d’escalier, le roulé d’un rire, les courbes d’une phrase et la simplicité d’une maison se font étonnement et poème. Le dégoût, la monotonie, la chaleur et la pente. La foule, les balcons, un journal, une vitrine et les jeux des enfants flânent dans vos pas avec la prétention de vous faire connaître la ville.
Joue à l’ombre est le seul commandement qu’on donne aux enfants à Alger. Un gage d’étonnements
Né en Algérie en 1971. Après des études d’économie à l’université d’Alger, il réalise quelques courts-métrages dans l’Algérie des années sang. En 2003, il émigre en France, suit des études de lettres modernes et réalise des films : un court métrage de fiction, Aveux (2003), et deux documentaires, Joue à l’ombre (2006) et Dans le silence, je sens rouler la terre (2010)
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