A Puteaux (92), les jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 juin, la 4ème édition du Festival du film des Rives de la Méditerranée 2013 en partenariat avec le Maghreb des films.
Au Central de Puteaux, 136, rue de la République 92800 Puteaux
Accès par les transports publics :
1. Par le RER A, descendre à La Défense – Grande Arche, prendre le bus 141, direction Sain-Ouen jusqu’à Gallieni
2. Par la ligne 1, arrêt esplanade de la Défense, , prendre le bus 141, direction Sain-Ouen jusqu’à Gallieni
3. Par le Tramway T1, Pont de Bezons-Porte de versaille
Le cinéma marocain est aujourd’hui l’un des plus dynamiques des pays du sud méditerranéen, impulsé par une politique de production volontariste et ouverte, tant aux nouveaux talents, qu’au cinéma traditionnel. Depuis quelques années, ce nouveau cinéma marocain retrouve une place sur les écrans de nombreux pays et notamment en France.
L’objectif du festival est de présenter, durant trois jours, quinze films de la cinématographie marocaine récente, dans sa diversité. Chacun, présenté par son réalisateur, dans la limite de sa disponibilité, ou par l’un de ses collaborateurs (comédien, technicien…).
Deux soirées organisées par le Maghreb des films, à Lille, au cinéma L’Univers, les 21 et 22 juin,
Hors Zone de Noureddine Douguena, Maroc / 2012 / 100’
Qui a dit que les musulmans n’avaient pas d’humour ?
Un programme de courts métrages (83’) du collectif Zangro « A Part ça Tout Va Bien » qui réalise et diffuse des courts métrages humoristiques sur le thème de l’Islam, pour que grâce à l’humour l’islam ne fasse plus peur.
Au cours du festival, seront présentés les films lauréats du festival de Tanger 2013.
A l’issue de la projection, en fonction des personnalités présentes et des temps disponibles, une rencontre débat aura lieu avec le public.
Jeudi 27 juin
20h30 LA CIBLE (Al hadaf) de Mounir Abbar (21’)
Festival de Tanger 2013 : Grand Prix du court métrage
Tarik un jeune berbère du sud du Maroc, débarque un jour à Tanger, où il veut tenter sa chance, soit en trouvent un travail bien payé, soit trouver l’occasion de passer de l’autre côté du Détroit...
suivi de : 21h ZERO de Nour-Eddine LAKHMARI
Festival de Tanger 2013 : 4 prix dont « le » Grand Prix
Amine Bertale, alias Zéro, est un petit flic qui passe son temps à recevoir des dépositions de plaignants, et à arpenter les rues de Casablanca avec Mimi, une jeune prostituée de 22 ans.
Son quotidien se résume en une perpétuelle confrontation et humiliation avec son père, handicapé et son supérieur, le commissaire dont il dépend.
Face à ce quotidien asphyxiant et alcoolisé, Zéro décide de tourner la page d’un passé hanté par la lâcheté, la peur et un complexe d’infériorité. Il se lance avec conviction à la recherche d’une jeune fille disparue au cœur d’un univers corrompu et fait aussi la rencontre d’une femme qui l’aide dans son chemin de rédemption.
Vendredi 28 juin
13h UN JOUR LA VIE de Amine Oulmakki (106’)
La naissance d’un bébé marque le début de la vie d’une personne. L’enfance, l’adolescence et l’âge adulte sont représentés à travers un personnage hanté par la fatalité de la mort. La vie, déclin et ascension à la fois, se retrouve embarquée dans le cycle de l’éternel retour...
suivi de : 13h15 AMAL HAYATI de Chaouki El Ofir (90’)
Après une rupture amoureuse avec Omar, Amal, jeune avocate, décide de quitter le Maroc et changer de vie, elle part aux États Unis pour suivre une formation de styliste, sa vraie vocation, contre le gré de sa famille.
Trois ans plus tard, Amal rentre et se lance dans la réalisation de ses projets personnels,
Omar resurgit dans sa vie et tente de raviver la flamme de leur amour perdu.
13h45 Concert de Mohamed Lamouri
15h DIS-MOI MOHAMED de Ayoub Layoussifi (28’)
L’histoire d’un homme qui vit de sa passion, le chant.
Malvoyant depuis toujours, Mohamed trouve refuge dans les chansons de raï de ‘‘Cheb Hasni’’. Son arrivée à Paris, il y a huit ans, ne lui a dénaturé ni son talent ni son envie de faire partager ses émotions à des inconnus.
Malgré sa situation clandestine, cet algérien, enivre chaque jour les passagers de la ligne deux du métro parisien.
suivi de : 15h30 CHRONIQUE D’UNE COUR DE RECRE de Brahim Fritah (85’)
Brahim et sa famille, d’origine marocaine habitent dans une usine de construction de grues, dont le père est gardien. Chaque soir, après le départ du directeur et des derniers employés, Brahim et son frère Larbi, 13 ans aident leur père à faire le ménage dans les bureaux vides...
17h Concert de Mohamed Lamouri
17h15
DANCE OF OUTLAWS (Femmes hors la loi) de Mohamed El Aboudi (85’)
Mention Spéciale au Festival de Tanger 2013
Hind, 22 ans, est la fille d’un dealer. Chassée de chez elle à 14 ans parce qu’elle a été violée, elle danse dans des mariages et se prostitue.
Hind n’a pas d’existence officielle ... Elle n’arrive pas à remettre la main sur son certificat de naissance et ne peut donc prétendre à aucun papier d’identité.
Elle rêve pourtant d’un avenir meilleur : épouser son petit ami, retrouver la garde de ses enfants qu’elle a dû abandonner, trouver un travail et un vrai toit.
19h ENTROPYA de Yassine Marco Marrocu (20’)
Un homme, une femme. Un plan séquence.
Après vingt ans d’histoire commune, un couple règle ses comptes le jour de son anniversaire de mariage.
Un film à l’ambiance intemporelle où jeu de miroir et illusion d’optique se succèdent et où l’entropie finale laisse présager mille et une chutes...
suivi de : 19h30 HORS ZONE de Noureddine Douguena (100’)
Bahmad et Lbachir, deux vieillards à la rue délaissés par les leurs, se retrouvent obligés de chercher abris où ils peuvent. Dans une maison, puis une pension de famille plus chaleureuse…
21h15 LA NUIT DE LA POSSESSION de Frank Carsenti (87’)
_ Une nuit de transe dans une famille Gnawa à Essaouira au Maroc.
Pour la première fois, tout le cérémonial musical et thérapeutique Gnawa est filmé, depuis l’achat des animaux, le sacrifice, la partie profane et ses danses, la partie sacrée qui convoque les esprits des Djin et des Mlouk aux sons des tambours, et les chants et le gembri qui guident la transe jusqu’au lever du soleil.
Avec Mahmoud Guinea, un des plus grands Maâlmin Gnawa du Maroc et se femme Malika la moqadma ; voyante et thérapeute.
22h45 Concert de musique Gnaoua par le groupe Vous Jan
Avec le pianiste de jazz Ronnie Lynn Patterson
Descendants d’anciens esclaves issus de populations d’origine d’Afrique noire
(Sénégal, Soudan, Ghana…), les Gnaouas s’organisent en confrérie à travers
tout le Maroc. Plus qu’une musique, c’est un remède aux maux de l’âme.
Samedi 29 juin
10h30 Table ronde - palais de la Médiathèque (122 Rue de la République)
La création cinématographique au Maroc
En présence de Nourredine Saïl, directeur du Centre du Cinéma Marocain (CCM) (sous réserve), des réalisateurs.
Les organisateurs de la manifestation, Gérard Vaugeois et Frank Cassenti, présentent le cinéma marocain.
13h MARGELLE de Omar Mouldouira (29’)
A Boujaâd, bourgade marocaine ancestrale où mythes et légendes vont bon train, Karim, sept ans et fils unique de parents modestes, se débat avec ses peurs d’enfant et son désir pressant d’être un homme...
suivi de : à 13h30 TINGHIR JERUSALEM, LES ECHOS DE MELLAH de Kamal Hachkar (86’)
Festival de Tanger 2013 : Prix de la première œuvre
Kamal Hachkar a grandi dans l’idée que tous les berbères étaient musulmans. Mais à Tinghir, sa ville natale dans l’Atlas Marocain, les récits de ses grands-parents lui ont fait découvrir que d’autres berbères étaient juifs.
Dans de nombreux villages, juifs et musulmans vécurent ensemble. Pourtant, au début des années 60, malgré plus de 2000 ans d’histoire commune, tous ces juifs quittent l’Atlas jusqu’au dernier.
Kamal Hachkar pars alors à la rencontre de cette mémoire enfouie auprès de la génération qui a connu cette présence juive.
15h FAUTES VOLONTAIRES de Abelillah Zirat (15’)
Un professeur de Lycée, lance un débat à propos de l’utilisation du langage du Tchat et du SMS sur une rédaction d’un des élèves. Le professeur est étonné par la réaction de ses camarades à ce sujet...
suivi de : à 15h20 MALAK de Abdeslam Kelai (97’)
Festival de Tanger 2013 : 3 prix dont le « Prix Spécial du Jury »
Malak, une jeune fille de 17 ans, découvre qu’elle est enceinte. Délaissée par le père de son enfant elle doit faire face seule à un entourage qui maltraite et marginalise celles qui sont dans sa condition de mère-célibataire.
17h A LA RECHERCHE DU MARI DE MA FEMME de Abdelraman TAZI (88’)
Un riche bijoutier de Fès, Hadj Benmoussa, polygame, semble gérer "harmonieusement" l’entente entre ses trois femmes jusqu’au jour où Houda, la 3ème épouse, jeune et belle, est répudiée pour la troisième fois.
18h30 Palmarès et remise des prix
suivi d’un concert de musique Gnaoua
Cette année, le jury est composé de Aïcha Rédouane (chanteuse lyrique), Séphora Heyman (comédienne), Sylvain Piot (Réalisateur de documentaires), Alain Chène (Rédacteur en chef du magazine web "Regarde les hommes danser"), Giuseppe De Vecchi (réalisateur de documentaires).
suivi de : 19h Concert de musique Gnaoua
21h UN THE AU SAHARA de Bernardo Bertolucci (135’)
1947. En Afrique du Nord.
Un couple d’américains oisifs, Port et Kit, débarque à Tanger.
Après 10 ans de mariage, ils sont las l’un de l’autre. Port est compositeur mais n’a rien fait depuis un an. Kit, lasse de voyager, attend un miracle.
Ils voyagent avec Tunner, un jeune homme qui s’est imposé et qui est amoureux de Kit.
Tous trois décident de partir vers le sud, mais Port, jaloux, réussit à se débarrasser de Tunner. Epuisé par des conditions de voyage difficiles, Port tombe malade et est atteint par la typhoïde.
Téléchargez le flyer de présentation du programme et de la grille horaire
Rendez-vous sur le site de la manifestation
Informations pratiques : www.cinecentral.fr ou www.puteaux.fr