Le Maghreb des films à La Clef : du mercredi 27 novembre au lundi 2 décembre
34 Rue Daubenton
75005 Paris
Possibilité de réserver par téléphone au 09 53 48 30 54
Téléchargez le catalogue de la manifestation parisienne
Possibilité de restauration sur place auprès de l’épicerie fine Dar Babouya
Mercredi 27 novembre à 19h
A quoi rêvent les Fennecs ? de Sarah Tikaounine (Algérie / 2012 / 48’)
_ Une rencontre avec des jeunes filles jouant dans la première équipe nationale féminine de football en Algérie. Certaines vivent en France et ont été sélectionnées pour jouer dans cette équipe, lors de grands matchs. Françaises et algériennes partagent le même amour pour ce sport ;
elles ont remporté la première coupe Arabe des Nations en 2006, une belle victoire. Elles sont fières de représenter cette équipe. Mais, elles s’interrogent et s’inquiètent pour leur avenir professionnel.
Présentation du film par la réalisatrice, Sarah Tikaounine.
Les Enfants de l’ovale de Grégory Fontana et Rachid Oujdi (France / 2012 / 55’)
Dans une petite commune marocaine, avec l’arrivée du rugby une drôle de révolution ovale s’est emparée de ses habitants.
Oubliés de tous, ces hommes et ces femmes dont le quotidien consiste à tenter de survivre, ont trouvé avec le rugby une dignité et un espoir dans l’avenir pour leurs enfants.
Mercredi 27 novembre à 21h
Baba Noël de Wakid Mattar (Tunisie / 2012 / 15’)
Alors que sa famille lui réclame les derniers gadgets à la mode, un travailleur sans papiers tunisien, accepte de faire le père Noël pour vivre. ...
Madame la France, ma mère et moi de Samia Chala (France / 2012 /52’)
Féministe, laïque, croqueuse d’islamistes, j’ai vécu en Algérie jusqu’à l’âge de trente ans. J’ai quitté mon pays dans les années 90, au moment de la guerre civile.
Exilée à Paris, j’ai découvert avec curiosité « Madame la France », comme disent les vieux immigrés. Mais avec les incessants débats sur le voile, la laïcité, l’islam, les musulmans… mon histoire d’amour avec « Madame la France » s’est singulièrement compliquée.
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Samia Chala
La séance sera suivie d’un débat avec la réalisatrice Samia Chala.
Jeudi 28 novembre à 19h
Bousculades, 9 avril 38 de Sawssen Saya et Tarak Khalladi (Tunisie / 15’)
Une maison close d’un vieux quartier de Tunis où la patronne puise dans son « business » pour la libération du pays. Elle y récolte des informations et cache les armes de la Résistance. Un jour cela prendra fin pour ces femmes qui occupent les lieux quand un adolescent, protégé de ces dames, se fera tuer dans la manifestation du 9 avril 1938.
Un corps provisoire de Djamila Daddi-Addoun (Algérie / 201 ? / 10’)
La séance d’entrainement de boxe d’une jeune femme, très chorégraphiée, expérimentale. Le corps est filmé de façon parcellaire. En voix off, de temps en temps la boxeuse commente ce qu’elle ressent.
Boxe avec elle de Robbana Doghri Latifa, Trabelsi Salem (Tunisie / 2012 /52’)
Elles ont choisi de monter sur un ring et de se battre… pas pour se défouler, mais pour arracher des titres et pourquoi pas une médaille olympique qui les sortirait de leur condition très modeste ?
Quel regard la société arabo-musulmane pose-t-elle sur ces femmes ?
Elles ont baissé leur garde le temps d’une confession…
Jeudi 28 novembre à 20h45
Dihia de Omar Belkacemi (Algérie / 2009 / 22’)
Dans un village de Kabylie, Dihia vit seule avec son fils Amezine. L’exil de son mari, le poids de sa tradition et le regard d’autrui, ne peuvent que lui rappeler son statut de femme seule et digne…
Les Arêtes du coeur de Hicham Ayouch (Maroc / 2006 / 87’)
Tafdnar, un petit village de pêcheurs près d’Agadir, s’est arrêté de vivre il y a sept ans, le jour où la majorité des hommes sont morts en mer. Depuis ce jour-là, une torpeur de plomb s’est abattue sur le village. Des femmes ont perdu des maris, des frères et des fils, et elles ne s’en sont jamais remises. Une lourde tristesse s’est installée dans le village ...
Vendredi 29 novembre à 19h
Les Souliers de l’Aïd de Anis Lassoued (Tunisie / 2012 / 30’)
Dans un petit village, Nader, un petit garçon de neuf ans est féru de course. Emporté par la force invincible de l’enfance, il court sans cesse par tous les chemins, bravant tous les obstacles comme pour vaincre la pesanteur…
A l’occasion de l’Aïd qui approche, il choisit d’acheter des chaussures « merveilleuses » mais son père n’a pas les moyens de les lui offrir. L’enfant entre alors dans une crise obsessionnelle de quête des chaussures convoitées et nous fait entrer dans son univers magique traversé par les rêves, les cauchemars, la frustration et l’espoir.
O mon corps ! de Laurent Aït Benalla (France-Qatar / 2012 / 70’)
A Alger, le chorégraphe Abou Lagraa assisté de sa femme, la danseuse Nawal Lagraa, travaille à la formation de la première Cellule de danse contemporaine en Algérie. Un film sensible sur le travail de cette compagnie de danse.
Présentation du film par le réalisateur, Laurent Aït Benalla
Vendredi 29 novembre à 20h45
Abderrahman de Elais Sfaxi (Tunisie / 2013 / 20’)
Abder vient d’avoir 63 ans. La retraite est imminente. Petit styliste de quartier, il a travaillé plus de 60 heures par semaines pendant plus de 30 ans. Mais lorsque Larbi son ami d’enfance réapparaît, tous les projets de Abder vont être compromis.
Les Marcheurs - Chronique des années beurs de Samia Chala, Naïma Yahi et Thierry Leclère (France / 2013 / 52’)
Qui se souvient de cette improbable poignée de marcheurs "pour l’égalité et contre le racisme" partis sur les routes de France, en octobre 83, dans l’anonymat, pour finir en apothéose à Paris, près de 100 000 personnes à la Bastille, et le palais de l’Élysée sur la ligne d’arrivée ? "
La séance sera suivie d’un débat avec les réalisateurs, Samia Chala,, Naïma Yahi et Thierry Leclère.
Lisez l’interview de Samia Chala par MEDIAPART
Samedi 30 novembre à 16h30
Le Printemps en exil de Massimiliano Minissale et Marie Blandin (France - 2013 - 62’)
Ils ont quitté la Tunisie après la chute de Ben Ali, sont arrivés à Paris depuis Lampedusa.
Que deviennent ces milliers d’exilés du printemps arabe ? Qui sont ces hommes qui ont décidé de venir en France au péril de leur vie ?
Massimiliano Minissale et Marie Blandin ont suivi pendant deux ans leur fol espoir, leurs attentes, leurs combats et parfois leur retour au pays natal.
Présentation du film par les réalisateurs Massimiliano Minissale et Marie Blandin.
Samedi 30 novembre à 18h
Juifs et Musulmans, si loin, si proches de Karim Miské (France / 2013 / 4x52’)
Quatre films pour raconter 14 siècles d’une relation unique entre juifs et musulmans, de la naissance de l’Islam au VII e siècle en péninsule arabique à la seconde intifada en passant par l’Empire ottoman, l’Andalousie, le Maghreb et bien sûr Jérusalem.
Un récit nourri de la parole d’experts internationaux : chercheurs, universitaires, historiens..., et illustré par des animations graphiques. Pour la période contemporaine, photographies et images d’archives se mêlent à l’animation.
La séance sera suivie d’un débat avec Karim Miské, réalisateur, et Emmanuel Blanchard
Dimanche 1er décembre à 14h
La Malédiction de Boulifa Fayçal (Maroc / 2012 /15’)
Quelque part au Maghreb, Fatine, jeune femme en âge d’être mariée fait l’amour avec un homme à même le sol, sur un tissu déposé sur la roche en plein "désert". Avant que celui-ci s’en aille, elle lui fait promettre qu’il reviendra la chercher pour un ailleurs plus confortable. A leur insu, un jeune garçon assiste à la scène.
Hors zone de Nourredine Douguena (Maroc / 2012 / 100’)
Bahmad et Lbachir, deux vieillards à la rue délaissés par les leurs, se retrouvent obligés de chercher abris où ils peuvent. Dans une maison, puis une pension de famille plus chaleureuse…
Dimanche 1er décembre à 16h10
Une journée ordinaire de Bahia Allouache (Algérie / 2012 / 22’)
Salima invite trois amies dans l’appartement familial. Au même moment sur la terrasse du même immeuble trois jeunes hommes s’affairent autour d’une antenne parabolique. Nous sommes à Alger, le 10 mai 2012, jour d’élections législatives décisives.
Présentation du film par la réalisatrice Bahia Allouache.
Amal Hayati – L’espoir de ma vie de Chaouki El Ofir (Maroc / 2012 / 90’)
Après une rupture amoureuse avec Omar, Amal, jeune avocate, décide de quitter le Maroc et changer de vie, elle part aux États Unis pour suivre une formation de styliste, sa vraie vocation, contre le gré de sa famille.
Trois ans plus tard, Amal rentre avec un nouveau souffle et une grande détermination, elle se lance dans la réalisation de ses projets personnels ...
Dimanche 1er décembre à 18h20
Peau de colle de Kaouther Ben Hania (Tunisie / 2013 / 23’)
Amira, 5 ans, n’aime pas l’école. Pour ne pas y aller elle trouve une idée imparable, qui va au delà de ses espérances.
Présentation du film par la réalisatrice Kaouther Ben Hania
Malak de Abdeslam Kelai (Maroc / 2013 / 97’)
Malak, une jeune fille de 17 ans, découvre qu’elle est enceinte. Délaissée par le père de son enfant elle doit faire face seule à un entourage qui maltraite et marginalise celles qui sont dans sa condition de mère-célibataire.
La séance sera suivie d’un débat avec le réalisateur Abdeslam Kelai.
Lundi 2 décembre à 17h
Archipel de Djamel Kerkar (Algérie / 2012 / 13’)
Dans une usine de l’archipel des ruines modernes. Deux silhouettes. Masculine et féminine. Dure et soyeuse. Suspendues à leurs ombres. Contemplent le temps qui passe, et sacrifient leurs corps au travail. Fragments d’une journée à leurs côtés.
Vanessa 1.0 de Amin Sidi-Boumediène (Algérie / 2010 / 8’)
Ben Issam aime Denis. Mais Denis aime les femmes. Ben Issam doit donc en devenir une.
Lettres intimes à l’Algérie de Myriam Hammani (Algérie / 2010 / 62’)
Le journal d’une jeune femme algérienne vers un retour au pays natal très lent, l’Algérie, passant par les USA (partie magnifique), la Turquie, l’Asie. _ Expérimental, mais avant tout, libre
Lundi 2 décembre à 18h45
Demain Alger ? de Amin Sidi-Boumediène (Algérie / 2011 / 20’)
Trois jeunes discutent vivement du départ imminent de leur meilleur ami.
Dans un appartement au-dessus, Fouad fait sa valise dans le silence.
Demande à ton ombre de Lamine Ammar-Khodja (Algérie / 2012 / 82’)
C’est un cahier de retour au pays natal qui commence le 6 janvier 2011, date de déclenchement des émeutes populaires à Alger.
Quand on revient après huit années d’absence, la question qui se pose est : comment trouver une place parmi les siens ? ...
Lundi 2 décembre à 20h30
L’Ile de Amin Sidi-Boumediène (Algérie / 2012 / 35’)
Alors que le soleil se lève à peine sur la capitale algérienne, un homme vêtu d’une mystérieuse combinaison se réveille sur une crique située aux abords de la ville. Rejoignant un Alger désert, il franchit les quelques mètres qui le séparent de la liberté.
C’est dans la boite de Djamil Beloucif (Algérie / 2013 / 66’)
Film expérimental et radical ….
Documentaire avoué comme fiction en fin de course.
Déambulation du réalisateur (caméra au poing) dans une cité de déshéritée d’immeubles sociaux au cœur d’un village de Charente maritime. Et ce au milieu d’une bande d’adolescents remuants et pittoresques, tantôt guides de l’expédition dans la cité, tantôt guidés par l’homme à la caméra ...
La séance sera suivie d’un débat avec Amine Sidi-Boumediène,