Pour connaître au jour le jour le programme du Maghreb des Films 2015, allez sur LE JOURNAL DU MAGHREB DES FILMS
LES LIEUX
LES 3 Luxembourg
67 Rue Monsieur le Prince, 75006 Paris
CINEMATHEQUE UNIVERSITAIRE UNIVERSITE DE CENSIER PARIS III
13, rue de Santeuil 75005 Paris
CINEMA LA CLEF
34 Rue Daubenton, 75005 Paris
CLUB DE L’ETOILE
14 Rue Troyon, 75017 Paris
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
45 Rue d’Ulm, 75005 Paris
INSTITUT DES CULTURES D’ISLAM
56 rue Stéphenson, 75018 Paris
19-23 rue Léon, 75018 Paris
LE LOUXOR, PALAIS DU CINEMA
170 Boulevard de Magenta, 75010 Paris
MAISON DE LA TUNISIE
45 A Boulevard Jourdan, 75014 Paris
MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
5/7 Rue de Fourcy, 75004 Paris
SAINT-ANDRE DES ARTS
30 Rue Saint-André des Arts, 75006 Paris
STUDIO DES URSULINES
10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
LES DATES DES SEANCES
Jeudi 5 novembre à 19h
INSTITUT DES CULTURES D’ISLAM
VHS KAHLOUCHA de Nejib Belkadhi (Tunisie/Documentaire/2008/80’)
Nejib Belkadhi suit le tournage d’un film amateur réalisé par Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment tunisien et fan de films de genre des années 1970.
Il sort en VHS des remakes loufoques de classiques du cinéma dans lequel il joue le rôle principal aux côtés des habitants du quartier populaire de Kazmet à Sousse.
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Samedi 7 novembre à 15h
INSTITUT DES CULTURES D’ISLAM
GOHA, LE SIMPLE de Jacques Baratier (Tunisie, France/fiction/1959/83’)
Goha est un jeune homme naïf et pauvre qui ne se sépare jamais de son âne. Dans le voisinage de Goha habite Taj-El-Ouloum, un vieux sage respecté et admiré de tous. Le vieil homme souhaite se remarier. Il choisit la jolie Fulla. Mais très vite, la belle s’ennuie dans son nouveau foyer. Sa servante lui présente Goha qui, trompant la vigilance paternelle, revient la voir chaque nuit. Bientôt, le scandale éclate...
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Lundi 9 novembre à 20h
CINEMA LA CLEF
LI FET MET (LE PASSE EST MORT) de Nadia Bouferkas et Mehmet Arikan (France/documentaire/2007/72’)
Familles de harkis et familles de combattants cohabitent dans les bâtiments d’une ancienne « Section administrative spéciale » de l’armée française. Le passé pèse lourd pour tous, comme pour ceux qui se sont installés plus tard, chassés par le terrorisme. Le présent ne ressemble guère au rêve de l’Indépendance.
Débat à la suite de la projection avec Mehmet Aarikan, réalisateur, et Pierre Daum, journaliste, qui présentera son livre « Le dernier tabou, les Harkis restés en Algérie après l’indépendance » (Acte Sud)
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Mardi 10 novembre à 20h30, dans le cadre du ciné-club de l’ENS
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
OU VAS-TU MOSHE ? de Hassan Benjelloun (Maroc/fiction/2007/90’)
Au début des années soixante, après l’indépendance du Maroc. Quand Mustapha, le gérant du seul bar de la petite ville de Bedjaad, apprend que tous les juifs partent, il panique.
Si tous les non musulmans quittent la ville, il sera forcé de fermer le bar. C’est la loi…
Comment, dès lors, éviter la fermeture ?
Débat à la suite de la projection avec Simon Elbaz, acteur principal du film, et Annie Brunschwig
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Jeudi 12 novembre à 17h
MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
Rétrospective Daoud Aoulad Syad
ADIEU FORAIN de Daoud Aoulad-Syad (1998/92’)
Dans le sud du Maroc, Kacem, forain et propriétaire d’un stand de loterie ambulant, engage Rabi, jeune danseur travesti pour sillonner les villages durement touchés par la sécheresse. Trois histoires se mêlent au fil des routes et des haltes : celle de Rabi qui rêve d’un ailleurs plus clément ; celle de Kacem, malade, qui fuit un passé sombre qu’il n’arrive pas à oublier ; enfin celle de son fils, Larbi, ex-boxeur, ex-taulard, violent et mythomane.
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Vendredi 13 novembre à 20h
CINEMA LA CLEF
LA VIERGE ET LA CITE de Amalia Escriva (France/documentaire/2014/52’)
Le Mas de Mingue est une cité construite pour les rapatriés d’Algérie, habitée aujourd’hui par des Algériens et des Marocains. Il y a quelques années, une mosquée a été bâtie en face du centre socio-culturel Jean Paulhan. Ce centre est un lieu essentiel qui contribue à la cohésion sociale, de même que la mosquée. Fille de Pieds-Noirs, Amalia Escriva se rend sur place pour comprendre la façon dont ces deux communautés se côtoient.
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Samedi 14 novembre à 17h10
MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
Rétrospective Daoud Aoulad Syad
EL OUED de Daoud Aoulad Syad (1995/20’)
Témoignage d’un pêcheur qui raconte le Bouregreg des années soixante
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ADIEU FORAIN de Daoud Aoulad-Syad (1998/92’)
Dans le sud du Maroc, Kacem, forain et propriétaire d’un stand de loterie ambulant, engage Rabi, jeune danseur travesti pour sillonner les villages durement touchés par la sécheresse. Trois histoires se mêlent au fil des routes et des haltes : celle de Rabi qui rêve d’un ailleurs plus clément ; celle de Kacem, malade, qui fuit un passé sombre qu’il n’arrive pas à oublier ; enfin celle de son fils, Larbi, ex-boxeur, ex-taulard, violent et mythomane.
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Mardi 17 novembre à 20h
LE LOUXOR, PALAIS DU CINEMA
CONTRE-POUVOIRSde Malek Bensmaïl (Algérie/documentaire/2013/97’)’
« Après vingt années d’existence et de combat de la presse indépendante algérienne, de joies et de pleurs, j’ai décidé d’installer ma caméra au sein de la rédaction d’El Watan qui suit l’actualité de ce nouveau printemps algérien… Le Président Bouteflika brigue un quatrième mandat.
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Jeudi 19 novembre à 19h
ECOLE NORMALE SUPERIEURE au 45 rue d’Ulm 75005
Hommage à Assia Djebar (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
ZERDA OU LES CHANTS DE L’OUBLI de Assia Djebar (Algérie/documentaire/1982/60’)
Poème en quatre chants qui sont autant de tableaux, réalisé à partir d’archives de la colonisation, cet essai d’Assia Djebar s’attelle à un travail de déconstruction de la mise en image du Maghreb colonial, pendant que la bande-son tente de faire lever d’autres images du Maghreb méprisé en (re)donnant la parole aux Maghrébins au moyen de voix anonymes recueillies ou ré-imaginées.
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Jeudi 19 novembre à 20h
LE LOUXOR, PALAIS DU CINEMA
THE SEA IS BEHIND de Hicham Lasri (Maroc/Fiction/2014/88’)
C’est l’histoire d’une troupe qui organise la cérémonie de la h’dya, une procession de mariage. On suit Tarik le personnage principal, un troubadour qui se grime en femme pour danser sur la carriole. Mais aussi son père, dont le cheval s’arrête parce qu’il est trop vieux. On lui explique qu’il faut l’abattre mais il refuse. On ne sait pas si on est dans le passé, le présent ou le futur.
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Vendredi 20 novembre à 19h
ECOLE NORMALE SUPERIEURE salle Jean Jaurès, au 29 rue d’Ulm 75005
Hommage à Assia Djebar (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
LA NOUBA DES FEMMES DU MONT CHENOUA de Assia Djebbar (Algérie/Documentaire-Fiction/1978/115’)
15 ans après la fin de la guerre d’Algérie, Lila retourne dans sa région natale, obsédée par la mémoire de la guerre d’indépendance qui a marqué son enfance.
Un film essentiel pour comprendre les femmes en Algérie.
Débat à la suite de la projection avec Amel Chouati, Denise Brahimi, Jeanne Marie Clerc, Cherifi Laakri, Ahmed Bedjaoui et Jalila Dor.
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Samedi 21 novembre à 17h10
MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
Rétrospective Daoud Aoulad Syad
EL OUED de Daoud Aoulad Syad (1995/20’)
Témoignage d’un pêcheur qui raconte le Bouregreg des années soixante
LE CHEVAL DU VENT de Daoud Aoulad Syad (fiction/2001/89’)
Une amitié se tisse entre Tahar, un vieil homme qui à la suite d’un rêve, veut s’en aller mourir sur la tombe de sa femme, et Driss, un jeune homme à la recherche de sa mère. Aussi fragiles l’un que l’autre, tous deux traversent alors le Maroc en side-car, chacun à la recherche de ses fantômes, à la recherche de lui-même.
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Samedi 21 novembre à 20h30
LES 3 LUXEMBOURG
5 COURTS-MÉTRAGES LIBYENS
(Libye, UK/documentaires/2015)
DEAD END (8’30) de Ahmed Aboub
La Libye, grâce au chaos politique, est devenue le royaume des passeurs de clandestins. Les passeurs. Mais des milliers de migrants finissent oubliés, dans l’un des centres de détention 19.
DRIFTING (10’30) de Ahmed Aboub
Après la chute de Khadafi, retaper les épaves des voitures est devenu une passion nationale pour les jeunes libyens. Mohamed fourni des pièces détachées de BMW et des conseils aux bricoleurs. Toutefois, cette activité peut présenter quelques risques…
LAND OF MEN (4’) de Kelly Ali
Après la révolution de 2011, les femmes libyennes étaient pleines d’espoir. Que sont devenus leurs rêves ?
THE RUNNER (4’) de Mohannad Eissa
Quelles ont été les conséquences pour, le coureur libyen Al Tari Shibli qui après avoir remporté une course internationale, a révélé son tatouage du drapeau de la Libye indépendante ?
THE SECRET ROOM (4’) de Ibrahim Y Shebani
Le gardien du musée national libyen a vécu les 12 mois de la révolution dans l’anxiété et le tumulte.
« Au-delà de ce qu’on appelle « les révolutions arabes » et autres termes médiatiques, ce film, je le souhaite avant tout comme une contribution à la mémoire des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes, qui mènent un combat au quotidien afin de préserver la liberté d’informer dans un pays politiquement et socialement sclérosé. »
Mardi 24 novembre à 17h
CINEMATHEQUE UNIVERSITAIRE (CENSIER)
LE THE A LA MENTHE de Abdelkrim Bahloul (France, Algérie/ Fiction/1985/ 85’)
Hamou a quitté l’Algérie pour faire fortune à Paris, et habite dans le quartier de Barbès.
Alors qu’il ne vit que de petits trafics, il se vante auprès de sa mère qu’il gagne bien sa vie, qu’il possède une belle 404…
Les problèmes commencent le jour où sa mère arrive d’Algérie.
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Mercredi 25 novembre à 20h
STUDIO DES URSULINES
ALGERIE POSITIVE - MADE IN ALGERIA de Yazid Arab (Algérie/Documentaire/2015/52’)
L’ouverture économique et sociale des années 90 a permis, à des milliers d’entrepreneurs privés Algériens de faire fortune à la faveur des importations et d’investissements dans différents domaines (informatique, électronique, produits pharmaceutiques, etc.).
Le film ambitionne de briser l’image d’un pays immobile qui peine à se développer, à se diversifier et s’inscrire dans le long terme.
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Vendredi 27 novembre à 20h
CLUB DE L’ETOILE
LA NUIT ENTR’OUVERTE de Tala Hadid (Maroc, UK, France, Qatar/Fiction/2014/93’)
Zakaria se met en route à la recherche de son frère Youssef, parti faire le jihad en Irak ; il rencontre Aïcha, une orpheline tombée entre les mains d’un trafiquant d’enfants.
Grand Prix du Festival National du Film - Tanger 2015
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Samedi 28 novembre à 17h10
MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
Rétrospective Daoud Aoulad Syad
MEMOIRE OCRE de Daoud Aoulad-Syad (documentaire/1989/17’)
L’itinéraire d’enfance du réalisateur à travers la ville de Marrakech, fait il y a quelque années, photographies du passé, porteuses d’un message ou non, intérieures ou extérieures, tendres ou cruelles, liées dans un film établissant un va et vient entre le mouvement dans l’image et le caméra, le blanc et la couleur, le passé et le présent.
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TARFAYA, LE VOYAGE IMMOBILE (TARFAYA BAB LABHAR) de Daoud Aoulad-Syad (fiction/2004/99’)
Miriam, une jeune fille de 28 ans arrive dans un petit village du Nord. N’ayant en poche qu’une adresse et un numéro, elle va y rester dans l’attente du jour où elle pourra émigrer…
Troisième film du réalisateur Daoud Aoulad Syad ("Adieu forain", "Le Cheval de vent"), TARFAYA met en scène une femme qui a décidé d’émigrer. Mais TARFAYA n’est pas un film sur l’émigration, c’est surtout l’occasion pour le réalisateur de décrire le quotidien d’un petit village et de ses habitants. Tout le village vit en effet du voyage immobile de ceux qui veulent émigrer…
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Samedi 28 novembre à 20h
CLUB DE L’ETOILE
DANS MA TETE UN ROND-POINT de Hassen Ferhani (Algérie, France, Qatar, Liban /2015/fiction/ 100’)
Dans le plus grand abattoir d’Alger, des hommes vivent et travaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.
Grand Prix de la compétition Nationale -FID Marseille 2015
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Dimanche 29 novembre à 15h
CLUB DE L’ETOILE
N’SIBI (LE BEAU-FRERE) de Hassene Belaïd (Algérie/fiction/2014/22’)
Sétif de nos jours. Ali, jeune homme issu des classes populaires, mène une vie cloisonnée et routinière. Un soir, il est obligé de raccompagner Habiba, sa belle-sœur. Mais elle incarbe un mode de vie qu’il rejette absolument…
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CHABAB !de Zakia Tahiri (Maroc/documentaire/2015/70’)
CHABAB ! - Une jeunesse marocaine - se propose de dresser un état des lieux de la jeunesse marocaine d’aujourd’hui à travers les portraits croisés de 6 jeunes marocains qui sont à un moment crucial de leurs vies : le passage à l’âge adulte.
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Débat à la suite de la séance en présence des deux réalisateurs Zakia Tahiri et Hassene Belaid
Jeudi 3 décembre à 20h
LE LOUXOR, PALAIS DU CINEMA
A PEINE J’OUVRE LES YEUX de Leyla Bouzid (Tunisie/fiction/2015/102’)
Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière.
Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.
72 Mostra de Venise – Venice Days Prix du public, prix label cinéma europa
Festival international du film de Toronto – Contemporary World Cinema
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Samedi 5 décembre à 17h10
MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
Rétrospective Daoud Aoulad Syad
ENTRE L’ABSENCE ET L’OUBLI de Daoud Aoulad-Syad (fiction/1993/20’)
Un potier achète un jour un vieux cadre afin d’y placer des photos de famille. Mais le marchand ne le lui cède qu’avec la photo qu’il contient, celle d’un inconnu. Le potier se met à la recherche de l’inconnu afin de lui rendre sa photographie.
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EN ATTENDANT PASOLINI de Daoud Aoulad-Syad (fiction/2007/114’)
Thami est réparateur de télévision et figurant dans les films étrangers tournés dans son village non loin de Ouarzazate. Il s’est lié d’amitié avec Pasolini lors du tournage du film Oedipe Roi en 1966. Il avait alors dix-neuf ans.
Quarante ans après, une équipe d’italiens, vient à Ouarzazate préparer le tournage d’un film sur la Bible. Thami croit que son ami Pasolini est de retour ...
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Samedi 5 décembre à 17h30
MAISON DE LA TUNISIE
Hommage à Tahar Cheriaa
TAHAR CHERIAA, A L’OMBRE DU BAOBAB de Mohamed Challouf 5Tunisie/documentaire/2015/70’°
Portrait de Tahar Cheriaa, père incontestable du panafricanisme cinématographique et fondateur des Journées Cinématographiques de Carthage, premier festival de cinéma en Afrique et dans le Monde Arabe (1966).
C’est aussi l’histoire de son amitié avec les pionniers du cinéma en Afrique qui, au lendemain des indépendances, ont déployé toute leur énergie pour créer les premières images de l’Afrique post-coloniale.
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Accueil à 17h des participants, des invités et du public
Présentation de l’hommage à Tahar Chériaa à 17h15 par Mouloud Mimoun (Président du Maghreb des Films), Souad Houssein (Spécialiste de programmes cinéma à l’Organisation Internationale de la Francophonie) et Mr. Imed Frikha (Directeur de la Maison de la Tunisie)
Table ronde en présence de Mohamed Challouf, réalisateur, Ferid Boughedir, historien du cinéma et cinéaste tunisien, Boudjema Karèche, écrivain, ancien directeur de la Cinémathèque algérienne, Nejib Ayed, producteur, ancien responsable de la Fédération Tunisienne des cinés-clubs, Marie Pierre-Bouthier et Morgan Corriou, chercheuse, spécialiste du cinéma tunisien
Samedi 5 décembre à 20h30
MAISON DE LA TUNISIE
Hommage à Tahar Cheriaa
LA NOIRE DE …
De Ousmane Senbène (Sénégal, France/fiction/1966/65’)
Une jeune bonne sénégalaise suit ses patrons français retournant dans leur pays, à Antibes. Le plaisir de la découverte de ce nouveau monde se transforme vite en déconvenue profonde : isolement, mépris des patrons, racisme ambiant, tâches ménagères incessantes...
Prix Jean-Vigo 1966
Tanit d’or aux premières Journées cinématographiques de Carthage en 1966
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Mercredi 9 décembre à 18h30
SAINT-ANDRE DES ARTS
BOUT A BOUT de Asmae El Moudir (Maroc/fiction/2014/25’)
Laarbi, un vieux projectionniste, travaille dans une salle de cinéma isolée dans la campagne et menacée de fermer. Son petit-fils, un garçon de 10 ans, découvre en rangeant les affaires de Laarbi, de vieux morceaux de pellicule qui vont transformer l’avenir de cette salle...
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BLA CINEMA de Lamine Ammar-Khodja (Algérie /documentaire/2014/82’)
Meissonier, Alger centre, sur la placette en face du cinéma fraîchement rénové « Sierra Maestra », le cinéaste se mêle aux gens du quartier pour parler avec eux de films. Attentif à ce qu’ils peuvent lui raconter de leur vécu, il se laisse très vite porter par les rencontres spontanées et les situations improvisées. Le film dresse un portrait vivant de la ville et propose en filigrane une réflexion sur la place du cinéma en Algérie.
2014 29èmes Entrevues de Belfort, France
* PREMIÈRE MONDIALE
* Mention Spéciale du jury
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Mercredi 9 décembre à 21h
SAINT-ANDRE DES ARTS
LE VOYAGE DANS LA BOITE de Amine Sabir (France/Fiction/2014/27’)
Abdelkrim arrive en Corse pour rapatrier au Maroc le corps de Saïd, son ami décédé dans la précarité. Il doit le rendre à sa famille qui s’impatiente au pays pour l’enterrer le plus vite possible.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page détaillée du filmBla cinima
PAR OU COMMENCER ?de Nacer Khemir (Tunisie /Fiction/Documentaire/2014/80’)
« Il y a en Tunisie autour de vingt mille cafés mais à peine dix salles de cinéma. Dans le passé nous, les arabes, avons raté la révolution de l’imprimerie. Je me demande, si aujourd’hui, nous ne sommes pas en train de rater la révolution de l’image » Nacer Khémir
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Jeudi 10 décembre à 18h30
SAINT-ANDRE DES ARTS
LA NUIT ET L’ENFANT de David Yon (France/documentaire/2015/60’)
Une nuit se prolonge sur les hautes steppes de l’Atlas. Lamine et un enfant marchent sur une terre où résonne encore l’écho d’une menace. Au gré des lieux traversés où le passé affleure, il nous conte son histoire.
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UN RETOUR de Abdallah Yahya (Tunisie/Documentaire/2013/59’)
Dans un village tunisien, à Sidi Bouzid, ont lieu des arrestations massives contre les jeunes qui ont revendiqué leur droit au travail. Les anciens du village décident d’entamer une grève de la faim. Hamza, 12 ans, nous fait découvrir ce village, entre résistance et mémoire.
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Jeudi 10 décembre à 21h
SAINT-ANDRE DES ARTS
POUSSES DE PRINTEMPSde Intissar Belaid (Tunisie /Documentaire/2014/23’)
En Tunisie, dans les zones rurales de la région du Kef, des enfants racontent leur révolution : de leurs paroles naissent des images animées.
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LE VISAGE DE DIEU de Bahram Aloui (Tunisie/Documentaire/2014/58’)
A 30 ans passés et à la suite de nombreuses déceptions, un jeune homme déjà usé par la vie, se remémore son passé. Il revient ainsi sur son enfance dans son village du nord-ouest tunisien au milieu des années 80. Il se déplace à travers différents espaces, lieux publics réels ou imaginés qu’il cherche à s’approprier pour continuer à raconter son histoire.
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Vendredi 11 décembre à 18h30
SAINT-ANDRE DES ARTS
HORS-JE de Moufida Fedhila (Tunisie/Docufiction/2014/6’37)
Hors-je est un espace où tout semble possible à travers le rêve qui se conte, se métamorphose et devient acteur.
Dans un quartier populaire de Tunis (Cité Ettadhamen), les enfants sont invités à envahir les murs en déclarant le rêve total, libre et sans limites.
Prix du Meilleur Court Métrage Documentaire au Festival des Réalisateurs Tunisiens.
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ZAAFRANE de Khaled Ghorbal (Tunisie, France / documentaire /2015/90’)
Un film tourné en 2001 et perdu aussitôt après le tournage. C’est la rencontre d’une famille nombreuse avec ses membres de plusieurs générations vivant dans le même houch, à Zaafrane, petit village tunisien. Une partie du film est retrouvée une dizaine d’années après, en images VHS de travail. La décision de faire aboutir le film a nécessité un retour fin 2012, pour revoir la famille et son évolution, ainsi que Zaafrane après tout ce temps et après une révolution.
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Vendredi 11 décembre à 21h
SAINT-ANDRE DES ARTS
LES POISSONS DU DESERT de Alaa Eddine Aljem (Maroc/Fiction/2015/30’)
Le sud Marocain. Le fils veut devenir un pêcheur et rêve d’aller à la mer. Le Père ne peut comprendre le désir de son fils de quitter leur terre. C’est l’histoire d’un père et d’un fils qui ont besoin de se séparer pour se rencontrer.
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LA ROUTE DU PAINde Hicham Elladdaqi (Maroc, France, Belgique/Documentaire/2015/61’)
Le quotidien des habitants d’un quartier populaire de Marrakech, ou le ballet toujours recommencé des laissés pour compte d’un système. Chaque jour, ils sont des milliers d’hommes et de femmes à se poster aux pieds des remparts de la Médina pour quémander du travail. Ils sont les petites mains, la cheville ouvrière indispensable à l’essor économique d’une ville portée par une industrie touristique florissante.
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Samedi 12 décembre à 17h10
MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
Rétrospective Daoud Aoulad Syad
MEMOIRE OCRE de Daoud Aoulad-Syad ( Maroc/Documentaire/1989/17’
L’itinéraire d’enfance du réalisateur à travers la ville de Marrakech, fait il y a quelque années, photographies du passé, porteuses d’un message ou non, intérieures ou extérieures, tendres ou cruelles, liées dans un film établissant un va et vient entre le mouvement dans l’image et le caméra, le blanc et la couleur, le passé et le présent.
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LA MOSQUEE (Maroc/fiction/2010/85’) de Daoud Aoulad-Syad
Les décors du film antérieur de Daoud Aoulad-Syad, En attendant Pasolini, avaient été élevés sur des parcelles de terre louées à des villageois. Une mosquée avait ainsi été construite sur le terrain de Moha. À la fin du tournage, l’équipe du film quitte les lieux.
Les villageois démolissent tous les décors à l’exception de la mosquée, devenue un véritable lieu de culte et de prière pour tout le village. Et un vrai désastre pour Moha qui cultivait sur ce terrain les légumes qui permettaient à sa famille de vivre.
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Samedi 12 décembre à 18h30
SAINT-ANDRE DES ARTS
Hommage à Bouanani (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
Le premier et le dernier films :
LE MIRAGE de Ahmed Bouanani (Maroc/Fiction/1979/100’)
L’unique long-métrage de fiction d’Ahmed Bouanani constitue une date marquante de l’histoire du cinéma marocain : « Un homme découvre de l’argent dans un sac de farine. C’est le début de la fable qui se situe entre hier et demain, entre le silence et le cri, et qui s’achève comme une désillusion. »
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Tarfaya ou la marche d’un poèteTARFAYA OU LA MARCHE DU POETE De Ahmed Bouanani et Mohamed Abderrahman Tazi (Maroc/Fiction/1966/20’)
Le premier court-métrage d’Ahmed Bouanani raconte l’histoire d’un homme de Tarfaya qui, depuis sa plus tendre enfance, pénétré par la grandeur de son pays, la puissance de sa beauté et la vie de ses ancêtres, part à la recherche d’un grand poète populaire dont on lui a parlé, pour apprendre de lui la sagesse, la musique, et l’art merveilleux du chant et de la poésie.
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Samedi 12 décembre à 21h
SAINT-ANDRE DES ARTS
Hommage à Bouanani (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
Père et passeur de patrimoine et de cinéma :
FRAGMENTS DE MEMOIRE de Touda Bouanani (documentaire/18’)
Touda Bouanani retrace rapidement le parcours d’Ahmed Bouanani, cet « illustre inconnu ». Elle évoque ensuite sa tâche de sauvetage des manuscrits inédits de son père.
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PETITE HISTOIRE EN MARGE DU CINEMATOGRAPHE de Ahmed Bouanani (Maroc/documentaire/1973/6’)
Un court hommage, tourné pour les « Actualités Filmées » marocaines, consacré au père autodidacte du cinéma marocain : Mohamed Osfour.
TRAILER d’un film « en cours » consacré à Ahmed Bouanani, de Ali Essafi (Maroc/18’)
Ali Essafi a capturé, peu de temps avant sa mort, quelques inestimables témoignages d’un talentueux et protéiforme pionnier du cinéma marocain : Ahmed Bouanani
LES QUATRE SOURCES de Ahmed Bouanani (Maroc/Fiction/1978/37’)
L’unique film en couleur d’Ahmed Bouanani est un essai poétique et onirique en arabe dialectal (parole poétique zajal, forme déclamée dans des assemblées populaires). Il suit la trajectoire d’un jeune homme dont le village est incendié et la mère tuée. Il se souvient des paroles de son père sur son lit de mort qui lui conseille d’aller trouver un sage dans les montagnes et part à sa recherche.
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Dimanche 13 décembre à 18h30
SAINT-ANDRE DES ARTS
Hommage à Bouanani (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
Expériences collectives (renouvellement productif du cinéma marocain) :
SIX ET DOUZE de Ahmed Bouanani, Mohamed Abderrahmane Tazi, Abdelmajid Rechiche (Maroc/Documentaire/1968/18’)
Vues de Casablanca, véritable symphonie urbaine digne de Walter Ruttmann ou Dziga Vertov, ainsi décrite par l’équipe de réalisation : "Nous avons choisi des images à travers une ville - des instants - temps cloîtré ouvert carapaçonné fenêtres dans le vide des yeux fermés entrebâillés agrippés - absence et solitude des pavés mouillés d’une fête morose qui s’est terminée, peut-être le noir l’a absorbée l’a enfermée, dans des cadenas par delà des clés rouillées immensément grandes et des portes qui ne tiennent plus - soudain l’ombre - soudain le geste le bruit de pas …." (A. Bouanani)
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TRACES/WECHMA de Hamid Bennani (Maroc/fiction/1970/110’)
Mekki adopte Messaoud, jeune orphelin de 8 ans. Ne pouvant s’adapter facilement à son nouveau milieu, Messaoud supporte mal les exigences de son père adoptif, commet des actes répréhensibles, et attire sur lui sa colère. Devenu adolescent, il fréquente une bande de délinquants et commet quelques délits mineurs. Il ne veut pas de cette vie marginale. Mais il est pris dans un engrenage qui provoque sa propre perte.
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Dimanche 13 décembre à 21h
SAINT-ANDRE DES ARTS
Hommage à Bouanani (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
Vers une école cinématographique marocaine ? (permanence de ses interrogations sur le montage et la mémoire)
MEMOIRE 14 de Ahmed Bouanani (Maroc/Documentaire/1971/24’)
Mémoire 14 est à l’origine un poème écrit par Bouanani en 1967. Réalisé à partir des archives filmées du Centre Cinématographique Marocain, le film se veut un récit du Protectorat Français au Maroc, vu par les mémoires nourries de mythes des Marocains.
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DE CHAIR ET D’ACIER de Mohamed Afifi (Maroc/Documentaire/1958/11’)
Evocation du port de la ville de Casablanca, faite de chair et d’acier, avec ses ballets de grues et la marche de ceux qui la peuplent. (Cinémathèque de Tanger)
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RETOUR EN AGADIR de Mohamed Afifi (Maroc/Documentaire/1967/11’)
Retour à Agadir, avant et après le séisme de 1960. Le réalisateur décrit ainsi ce court-métrage : « Retour à Agadir n’est pas un documentaire, encore moins un film touristique. Si je devais « le raconter », je dirais qu’il s’agit de la brève course d’une mémoire présentée sous l’apparence d’une statue en plusieurs mouvements. Si cela paraissait insuffisamment clair, j’ajouterais que les strophes qui composent Retour à Agadir constituent un ouvrage fermé. »
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MEMOIRE OCRE de Daoud Aoulad-Syad ( Maroc/Documentaire/1989/17’)
L’itinéraire d’enfance du réalisateur à travers la ville de Marrakech, fait il y a quelque années, photographies du passé, porteuses d’un message ou non, intérieures ou extérieures, tendres ou cruelles, liées dans un film établissant un va et vient entre le mouvement dans l’image et le caméra, le blanc et la couleur, le passé et le présent.
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KHOBZ OU BISSARA de Sanaa Zaher, Amina El Youssoufi, Youssef Belkhadir, Mohamed Elafifi, Bad Sektaoui (Maroc/2012/…/11’)
Film d’atelier encadré par Ivan Boccara et Ayoub el Jamal
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WANTED / AL HAREB / LA FUITE de Ali Essafi (Maroc, EAU/Documentaire/2011/24’)
Les années soixante-dix au Maroc. Les révoltes étudiantes revendiquent liberté et démocratie. Pour échapper aux arrestations de masse, Aziz accepte de vivre sous une fausse identité. Puissante évocation d’un parcours militant sur fond de répression durant les années de plomb.
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Lundi 14 décembre à 18h30
SAINT-ANDRE DES ARTS
Hommage à Noureddine Saïl (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
LA REGLE DU JEU de Jean Renoir (France/1939/fiction/112’)
Le marquis de la Chesnaye organise une partie de chasse sur son domaine de Sologne. Une pléiade d’invités arrive au château dont André Jurieu, héros national depuis sa traversée de l’Atlantique en vingt-trois heures. Un exploit réalisé pour les beaux yeux de la marquise Christine de La Chesnaye, en vain. Dans une société où nobles et domestiques sont soumis à la règle des conventions, Jurieu, par cet amour, bouleverse le jeu.
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Lundi 14 décembre à 21h
SAINT-ANDRE DES ARTS
Hommage à Noureddine Saïl (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
GHAZAL AL BANAT (FLIRT DE JEUNES FILLES) de Anwar Wagdi (Egypte/fiction/1949/100’)
Himam, un instituteur sans le sous, est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières à sa fille. Il tombe amoureux de la jeune fille mais lui cache ses sentiments. Il lui incombera le rôle ingrat de la tirer d’affaires au gré de ses mésaventures sentimentales.
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Mardi 15 décembre à 18h30
Hommage à Noureddine Saïl (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
SAINT-ANDRE DES ARTS
SUR LA PLANCHE de Leila Kilani (Maroc, France/fiction/2011/106’)
« Je ne vole pas, je me rembourse ; je ne me prostitue pas, je m’invite ; je ne mens pas, je suis juste en avance sur la vérité : la mienne. » C’est ainsi que s’exprime au début du film, Badia, la meneuse d’un quatuor d’ouvrières qui, la nuit, versent dans la délinquance. A Tanger, où elles survivent, employées dans un atelier de décorticage des crevettes ou dans une usine de confection. Badia est en permanence à fleur de peau. Subversive, excessive, elle monte coup tordu sur coup tordu pour ne pas renoncer à ses rêves.
Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du festival de Cannes 2011
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Mardi 15 décembre à 21h
SAINT-ANDRE DES ARTS
Hommage à Noureddine Sail (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
LE GRAND VOYAGE de Mohamed Abderrahmane Tazi (Maroc/fiction/1981/73’)
Variation sur le thème de l’itinéraire balisé, l’histoire de ce jeune camionneur à qui il arrive de nombreuses aventures, échappe à toute classification car s’il s’inscrit au départ dans le néo-réalisme, il bifurque vers la tragi-comédie pour basculer finalement dans la traduction fantasmatique du désespoir.
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Hommage à Noureddine Sail (voir la présentation dans la page qui lui est consacrée)
BLACK SCREEN de Nour-Eddine Lakhmari (Maroc/docufiction/2014/15’)
Le cinéma marocain dans tous ses états !
Nadia Larguet, scénariste, fait parler la petite famille du cinéma marocain,... sous le mode du second degré.
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RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya sont partenaires de la 7e édition du Maghreb des Films du 5 novembre au 15 décembre à Paris.
Une plongée dans le meilleur du cinéma maghrébin d’aujourd’hui, d’Algérie, du Maroc et de Tunisie, mais aussi de Libye ou de Mauritanie.
Des avant-premières et des films inédits en présence de leurs auteurs.
Plus de soixante films, longs métrages et courts métrages, fictions et documentaires seront présentés en partenariat avec RFI.
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