Dans cette page vous trouverez la liste des films classés par thèmes programmés aux 3 Luxembourg du vendredi 5 au mardi 16 novembre, à raison de cinq séances par jours.
A chacun des titres est liée une page du site présentant le générique, le synopsis et des commentaires.
Pour connaître les jours et heures de projection, rendez-vous sur la page présentant la grille horaire . Vous pouvez aussi la téléchargez.
Téléchargez le catalogue. La version papier vous sera remise aux 3 Luxembourg.
La liste des débats et des intervenants sera publiée d’ici quelques jours.
Pour la programmation en banlieue parisienne et en province, reportez-vous aux pages correspondantes, La programmation en banlieue parisienne et La programmation en province.
Films inédits
Algérie
« Africa is back », de Salem Brahimi et Chergui Kharroubi
« L’Afrique vue par… » (collectif)
« Le Dernier Safar », de Djamel Azizi
« Guerre secrète du FLN en France », de Malek Bensmaïl
« La Place », de Dahmane Ouzid
_ France
« Le Matrouz de Simon Elbaz », de Annie Brunschwig et Simon Elbaz
Maroc
« Fissures » de Hicham Ayouch,
« La Mosquée », de Daoud Aoulad-Syad
« Les Oubliés de l’Histoire » de Hassan Benjelloun,
« Rif 1921 - Une histoire oubliée », de Manuel Harillo
Tunisie
« Fin décembre », de Moez Kamoun
Rétrospective Philippe Faucon
Né le 26 janvier 1958 à Oujda (Maroc).
Titulaire d’une maîtrise de Lettres obtenue à l’Université d’Aix-en Provence,
Philippe Faucon aborde le monde du Septième art par la régie
(entre autres sur Mauvais sang et Trois places pour le 26).
En 1984, il signe un court métrage, La Jeunesse,
un titre qui pourrait résumer toute l’œuvre à venir du cinéaste en herbe.
Dès son premier long métrage, L’Amour (1990),
il évoque avec tendresse le quotidien de jeunes banlieusards,
entre galère et éducation sentimentale.
Ce coup d’essai très remarqué décroche à Cannes
le Prix de la section Perspectives du cinéma français.
Après ce portrait de groupe, Philippe Faucon construira la plupart de ses films suivants
autour d’un seul personnage,
tout en continuant de mêler interrogations intimes et questions de société.
En témoigne en 1993 Sabine, dans lequel il conte, sans pathos,
la descente aux enfers d’une mère séropositive.
Deux ans plus, il réalise Muriel fait le désespoir de ses parents, qui aborde, sur un ton plus léger,
le thème de l’homosexualité.
Le cinéaste prend souvent comme points de départ des récits autobiographiques,
comme pour le téléfilm Mes dix-sept ans ou pour Samia (2000),
qui relate le combat d’une ado d’origine maghrébine éprise de liberté,
dans la banlieue marseillaise.
Le sort fait aux immigrés est au centre des préoccupations de Philippe Faucon,
qui
revient sur la guerre d’Algérie en signant en 2005 La Trahison,
film inspiré du livre-témoignage d’un sous-lieutenant français.
« Les Étrangers » (TV 1998)
« Samia » (2000)
« Grégoire peut mieux faire » (2002)
« La Trahison » (2005),
« Dans la vie » (2007)
Carte blanche à Malek Bensmaïl
Malek Bensmaïl développe essentiellement des projets
autour de la relation "Orient-Occident", des rapports "Nord-Sud"
et de la confrontation "Modernité-Tradition".
Né en 1966 à Constantine en Algérie,
il réalise plusieurs essais en film super 8.
Il participe régulièrement aux festivals de cinéma amateur et obtient un prix national.
En 1988, il quitte Constantine pour Paris, afin d’y poursuivre des études de cinéma.
Diplômé de l’Ecole Supérieur d’Etudes Cinématographiques,
il effectue un stage dans les studios de Lenfilm à Saint-Petersbourg.
Il consacre sa filmographie au documentaire de création entièrement engagé sur son pays
et développe une écriture spécifique sur la question de l’appartenance et de l’identité.
Il aime confronter l’Algérie avec son autre et dessine les contours d’une Algérie complexe : démocratie, modernité, tradition, quête, langage, société,
sont des thèmes de prédilections de ses films.
Une volonté à enregistrer la mémoire contemporaine de son pays
et faire du documentaire un enjeu de démocratie.
« DémoKratia » (2001-16’),
« Des vacances, malgré tout » (2001-70’),
« Algérie(s) » (2003-2x80’),
« Aliénations » (2004-105’),
« Le Grand jeu » (2005-90’),
« La Chine est encore loin » (2008-120’),
« Guerres secrètes du FLN en France » (inédit 2010-70’) .
Le Cinéma marocain, de la tradition à la modernité
Des images du Maroc ancestral,
de ses traditions et de ses racines, jusqu’à celles d’aujourd’hui,
un panorama synthétique de la production marocaine,
depuis les courts et longs métrages produits par le Centre du Cinéma Marocain,
à partir des années soixante dix, des premiers auteurs du cinéma marocain,
jusqu’aux œuvres de la nouvelle génération,
en quête d’une nouvelle identité cinématographique.
« Traces » de Hamid Bennami (1970-110’, 35mm, N & B)
« Alyam ! Alyam ! » (Ô les jours) de Ahmed El Maanouni (1978-86’, 35mm, C)
« Mektoub » de Nabil Ayouch (1997-90’, 35mm, C)
« Adieu Forain » de Daoud Aoulad-Syad (1998-90’, 35mm, C)
« Marock » de Laïla Marrakchi (2005-110’, 35mm, C)
« En attendant Pasolini », de Daoud Aoulad-Syad (2007)
« Amours voilées » de Aziz Salmy (2008-109’, 35mm, C)
« La Marche des crabes », de Hafid Aboulahyane (2009)
Situation du cinéma Amazigh marocain
Après l’Algérie en 2009, c’est le Maroc qui sera cette année
l’objet de cette programmation consacrée au cinéma berbère.
« Ahmed Gassiaux » de Ismaël Saïdi
« Tabrat » d’Ali Ait Bouzid,
« Tamazight Oufella » de Mohamed Mernich (2008-10mn)
Alger, « ville cinématographique »
Les courtes bandes du cinéma des premiers temps
(Films Lumière, Collections Albert Kahn ou courts sujets dus à Georges Méliès
ou Félix Mesguich) se révèlent à vocation davantage “ethnographique” que fictionnelle.
Elles sont toutefois, de ce point de vue, d’un intérêt majeur.
De même les films réalisés en Algérie, par les “autorités” françaises,
notamment le Service cinématographique des Armées,
peuvent être, pour certains, d’un intérêt historique incontestable.
Nous ferons une place aux uns et aux autres.
Les premiers longs métrages de fiction, eux,
tout en approche décorative et exotique,
ne font guère de la ville qu’un lieu de passage vers le sud.
Le cinéma hollywoodien, lui, s’inspire de la ville,
qui apparaît reconstituée en studio dans quelques films.
Les “classiques”, de 1921 à 1948
« Regards sur l’Algérie 1909-1922-1929 » de Jocelyn Leclerc - Musée Albert Kahn
« Alger et les Frères Lumières »
« Le Bled » de Jean Renoir (1929)
« Sarati, le Terrible » de André Hugon (1937)
« Pépé, le Moko » de Julien Duvivier (1937)
Les “contemporains”, de 1967 à 2004
Puis, dans des œuvres de fiction, de plus en plus « traditionnelles » :
« La Bataille d’Alger » de Gillo Pontecorvo (1966)
« Hassan terro » de Mohamed Lakhdar Hamina
« Tah’iya ya Didou ! » de Mohamed Zinet (1971),
« Omar Gatlato » de Merzak Allouache (1976),
« Bab El Oued City » de Merzak Allouache (1994),
« Rome plutôt que vous » de Tariq Teguia (2006)
Télévision
« Pas si simple » (2005), de Rachida Krim,
« Ceux qui aiment la France » (2009) de Ariane Ascaride (78 minutes),
« Musulmans de France » (2009) de Karim Miské et Mohamed Joseph (3 épisodes de 48, 57 et 64 minutes),
« Aïcha, job à tout prix » (2010), de Yamina Benguigui
« Tata Bakhta » (2010) de Merzak Allouache…
Documentaires et témoignages
« L’Art du Mezoued », de Sonia Chamkhi,
« Casanayda ! », de Farida Benlyazid et Abderrahim Mettour,
« La Cuisine en héritage », de Mounia Meddour
« Entre désir et incertitude », de Abdelkader Lagtaà
« Halal », de Elhachmia
« Khaled Ben Yahia, un Prince du Oud », de Bernard Dautant,
« Mémoires du 8 mai 1945 », de Mariem Hamidat
« Musiques de l’exil », de José María Berzosa et Philippe Arrii-Blachette (1972)
« Les Oubliés de Cassis », de Sonia Kichah
« Rachid Boudjedra », de Omar Lekloum
Écoles de cinéma
Atelier de création documentaire, BEJAIA DOC
« L’Étang » de Azzam El Mehdi
« Retour, vers un point d’équilibre », de Nadia Chouieb
« Notre défi (Défi Negh) », de Nazim Mahouast
« Passion courte » de Mahassine El Hachadi
« La Troisième vie de Kateb Yacine », de Brahim Hadj Slimane
Atelier Varan
« Harguine Harguine », de Meriem Bouakaz
Université Ibn Zohr, OUARZAZATE
« Les Oubliés », de Ouali-Rachid Ait Abdellah, Zacharia Bati, Mohamed El Hamidi, Hayat Mdiouani, Fatima Reskal, Mustapha Tiglizin, Ayoub Tourar
« Apprendre à vivre », de Ikram Kanoubi
Circulation
A partir de cette édition 2010, avec le distributeur Les Films de l’Atalante, nous ferons circuler en régions des films populaire présentés lors des précédents Maghreb des Films : « Les Vacances de l’inspecteur Tahar », « A la recherche du mari de ma femme », « Lalla Hobby »…
Colloque
« Figure et représentation du maghrébin dans le cinéma français » en association avec Génériques.
Pour une information détaillée voir la page Le colloque.