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Le MdF 2011 à Paris : le programme

La grille de programmes, dates et horaires est sur le site. Voir la page Maghreb des films : grille horaire à Paris

Téléchargez le catalogue complet des films projetés à Paris, en banlieue parisienne et en province

Les dates

A Paris, dix jours du 16 au 25 octobre 2011
En banlieue parisienne et en province, à partir du 10 octobre

Les salles à Paris

Les séances d’ouverture et de clôture se tiendront à l’auditorium de l’Institut du Monde Arabe, ainsi que deux autres soirées.
La soirée du mardi 18 octobre se passera au Forum des Images.
Toutes les autres séances se tiennent aux 3 Luxembourg.

La programmation

À la suite des éditions précédentes, une architecture type a été dégagée : les inédits en France, « hommages » à des réalisateurs ou scénaristes ou producteurs, un ou deux thèmes pour lesquels des films représentatifs sont sélectionnés, films de télévision, témoignages et documentaires, musique et cinéma, cinéma sur le Web, etc.
Mais l’édition 2011 a deux particularités. En raison des événements majeurs survenus dans le monde arabe, une part importante du programme porte sur la « Révolution de Jasmin » en Tunisie et le « Printemps arabe ».
Le 17 octobre 2011 correspond au cinquantième anniversaire du massacre du 17 octobre 1961. Le Maghreb des films est partenaire de l’association « Au Nom de la Mémoire » présidée par Mehdi Lallaoui pour la commémoration du cet anniversaire. Le Maghreb des films avec « Au Nom de la mémoire » a sélectionné 14 films portant sur le 17 octobre 1961 qui seront projetés aux 3 Luxembourg et au Forum des images. Un colloque est organisé par « Au nom de la mémoire » le samedi 15 octobre à l’Assemblée Nationale.
Les projections en direction des publics scolaires, qui ont été effectuées avec succès en 2010 – 3 séances aux 3 Luxembourg et une séance au CinéPal’ à Palaiseau -, seront développées en liaison avec d’autres établissements scolaires.

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SPÉCIAL TUNISIE

Une histoire tunisienne

En collaboration avec le Ministère de la Culture et le Service des Archives du Film du Centre National du Cinéma, projection de deux films courts et de quelques extraits d’un film perdu, tous trois des années vingt et dus au pionnier du cinéma tunisien, Albert Samama Chikli, et restaurés par le Service des Archives du Film du CNC.
- « Albert Samama Chikli », de Mahmoud Ben Mahmoud (1995 – 29’)
3 œuvres de Albert Samama Chikli, restaurées par le Service des archives du film du CNC
- « Aïn el Ghazal » (1924 – 8’)
- « Zohra » (1922 – 8’)
- « Concours de motoculture » (1914 – 2’)
- « Tunis » (1907 – 2’)

Hommage à Selma Baccar :

Selma BaccarPeu connue, en France, Selma Baccar est une des pionnières du nouveau cinéma tunisien, au même titre que Nouri Bouzid à qui LE MAGHREB DES FILMS avait consacré sa première rétrospective.
La femme tunisienne est au cœur de son œuvre, de ses grandes figures historiques et artistiques jusqu’aux plus humbles.
Avec, comme constante, la foi en son émancipation, que ce soit du mariage forcé ou de la maternité non souhaitée, mais aussi la certitude de son talent, de son intelligence et de sa capacité à faire bouger une société depuis trop longtemps figée.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page de la réalisatrice.

- 
- « Fatma 75 » (1976 - 60’)
- « La Danse du feu » (1995 - 120’)
- « Fleur d’oubli » (2006 - 107’)
- 2 documentaires sur la Libye (2011) : « La Bataille de Dhiba » (2011 – 12’) et « Solidarité à Tataouine » (2011 – 15’)

Hommage à Nacer Khemir

Né en Tunisie, Nacer Khemir est à la fois conteur, écrivain, peintre et réalisateur.
Bercé par l’univers du conte, il part à la recherche des conteurs dans la médina de Tunis, et ce travail inspirera quatre films autour du conte et des conteurs, dont le premier, L’Histoire du pays du Bon Dieu, voit le jour en 1975.
En 1986, il réalise Les Baliseurs du désert, primé dans de nombreux festivals du monde entier, mais jamais projeté dans le monde arabe, ce qui pousse Nacer Khemir à s’indigner des « sociétés arabes mettant à l’écart leur propre culture ».
Conteur contemporain, il se situe dans la tradition des conteurs d’Orient et donne à entendre des adaptations issues de la tradition orale tunisienne.
Artiste moderne et pluriel, il a jeté un pont « entre les rives », Nord et Sud, Orient et Occident…
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page consacrée au réalisateur.

- « Bab’Aziz, le prince qui contemplait son âme » (2005 - 96’)
- « Le Collier perdu de la colombe » (1991 - 90’)
- « Les Baliseurs du désert » (1984 - 95’)
- « Histoire du pays du Bon Dieu » 
(1976 - 52’)
- « En passant par André Miquel » (2011 - 60’)

Autres films

- « L’Héritage du menuisier », de Mohamed Ben Smaïl (2010 - 20’)
- « Digage ! Digage ! », de Mohammed Zran (2011 - extraits)
- « Vivre ici », de Mohammed Zran (2009 – 120’)
- « Loi 76 », de Mohamed Ben Attia (2011 – 12’)
- « Séparations », de Fethi Saidi (2010 – 90’)
- « Echec et mat », de Rachid Ferchiou (1994 – 90’)
- « Gharsalan », de Kamel Lâaridhi (2007 – 55’)

AVANT-PREMIERES

En ouverture :
- « Digage ! digage ! », de Mohammed Zran (2011 - extraits
- « Loi 76 », de Mohamed Ben Attia (2011 – 12’)
- « Vivre ici », de Mohammed Zran (2009 – 120’)

En clôture  :
- « La Baie d’Alger », de Merzak Allouache (2011 - 90’)

SÉLECTION DE FILMS INÉDITS DU MAGHREB


SÉLECTION D’UNE DIZAINE DE FILMS INÉDITS RÉCENTS, DE LIBYE, DE TUNISIE, D’ALGÉRIE, DU MAROC ET DE FRANCE

Hormis le cinéma tunisien
et les événements d’octobre 61
à Paris, inscrits dans l’Histoire,
plusieurs films inédits
témoignent d’un véritable
ancrage social et politique.
Le cinéma marocain se
distinguera encore, à travers
3 films : Les Ailes de l’amour
de Abdelhaï Laraki, Fragments
de Hakim Belabbes et
Sur la planche de Leïla Kilani
(Quinzaine des réalisateurs
à Cannes), qui nous permettent
de mesurer l’avancée qualitative
d’un cinéma audacieux dans de
nombreux domaines.
Louis Gardel, écrivain d’origine
algérienne, a été servi par la
très belle adaptation que
Merzak Allouache a fait de
La Baie d’Alger. Mais les

Algérie

- « La Baie d’Alger », de Merzak Allouache (2011 - 90’)
- « Tahar Djaout, un poète peut-il mourir ? », de Abderrazak Larbi-Cherif (2011 -78’)
- « Z’har », de Fatma-Zohra Zamoun (2008 - 78’)
- « Le Voyage du Kabyle » de Belkacem Tatem (1991 - 52’)*
- « Le Cinéma algérien, un nouveau souffle », de Mounia Meddour
(France - 2011 – 52’)
*film amazigh

Maroc
- « Sur la planche » de Leïla Kilani (2011 - 106’)
- « Les Ailes de l’amour », de Abdelhaï Laraki (2011 - 113’)
- « Fragments », de Hakim Bellabes (2010 - 90’)
- « Swingum » de Abdellah Toukouna (208 - 105’)*
*films amazigh

Tunisie
- « Vivre ici » de Mohamed Zran (2009 - 120’)
- « Séparations » de Fehti Saidi (2010 - 90’)
- « Tahar Cheriaa, à l’ombre du baobab » , de Mohamed Chalouff
(2010 – 26’)
- « Échec et mat » de Rachid Ferchiou (1994 - 90’)
- « Les Passionnés » de Walid Tayaa (2010 - 52’)
- « Garsallah, la semence de Dieu », de Kamel Laaridhi (2007 - 55’)
- « Hymen national, malaise dans l’Islam », de Jamel Mokni (2011 - 58’)

France
- « La Nuit de la possession, la Lila de derbera », de Franck Cassenti (2011 - 87’)

RÉTROSPECTIVE


(5 séances)
CÉLÉBRATION ET HOMMAGE AUX VICTIMES DU MASSACRE DU 17 OCTOBRE 1961, PANORAMA DES FILMS EXISTANTS, COLLOQUE ET PUBLICATION
(EN PARTENARIAT AVEC L’ASSOCIATION « AU NOM DE LA MÉMOIRE »).

Les évènements d’octobre 61, à Paris, sont comme un écho à ceux qui se déroulent aujourd’hui, dans les pays du Maghreb et dans le « monde arabe ». Ils appartiennent à la même Histoire. Leur cinquantenaire sera l’occasion d’un colloque et de la programmation la plus exhaustive des films existants, qu’ils soient de fiction ou documentaires :

- « Ici on noie les Algériens » de Yasmina Adi (2011 - 90’)
- « Octobre noir » de Aurel et Florence Corre (2011 - 13’)
- « Nuit noire 17 octobre 1961 », de Alain Tasma (2005 - 108’)
- « Mémoires du 17 octobre », de Faïza Guène et Bernard Richard (2002 - 17’)
- « Témoignages d’octobre », de Sébastien Pascot (2002 - 52’)
- « Une histoire du ghetto français : 17 octobre1961 », de Sébastien Pascot (Clip, 3mn26)
- « 17 octobre 161 : dissimulation d’un massacre », de Daniel Kupferstein (2001 – 54’)
- « Vivre au paradis », de Bourlem Gerdjou (1999 - 97’)
- « 17 octobre 61, une journée portée disparue », de Philip Brooks et Alan Hayling (1992 / 52’)
- « Le Silence du fleuve », de Mehdi Lallaoui et Agnès Denis
 (1991 - 52’)
- « Meurtres pour mémoire », de Laurent Heynemann (1984 - 81’)
- « Octobre à Paris », de Jacques Panijel (film censuré pendant 30 ans) (1962 - 75’)
- A propos d’octobre, de Mehdi Lallaoui (2011 / 19’), préface à Octobre à Paris
- Ainsi que Maurice Audin, la disparition, de François Demerliac
(2010 - 75’)

HOMMAGES

HOMMAGE A IZZA GENINI (5 séances)

Izza GeniniDepuis bientôt quarante ans, Izza Genini, marocaine, s’est faite la messagère du cinéma marocain en France.
Son intérêt pour la musique du groupe musical marocain Nass El Ghiwane, l’amène à encourager Ahmed El Maânouni à en filmer les concerts.
Cela donnera Transes, en 1981, film emblématique dont Martin Scorsese dit qu’il a influencé son travail, pour « LA DERNIERE TENTATION DU CHRIST ».
Depuis, Izza Genini, devenue productrice et réalisatrice, a tourné une douzaine de films, composant un itinéraire musical qui va des Berbères aux Gnaouas en passant par les Soufis, les Andalous, la Aïta des Cheikhates, le chant sépharade et d’autres trésors d’un patrimoine aussi diversifié et généreux que les hommes, les femmes et la nature qui composent la communauté marocaine.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page consacrée à la réalisatrice

- « Transes », de Ahmed El Maanouni, produit par Izza Génini (1981 - 90’)
Maroc en musiques : du Nord au Sud
- « Des Luths et délices » (1988 - 26’)
- « Aïta » (1988 - 26’)
- « Rythmes de Marrakech » (1988 - 26’)
Maroc en musiques : du côté de l’Atlas
- « Vibrations en Haut-Atlas » (2004 - 26’)
- « Nuptiales en Haut-Atlas » (2004 - 26’
- « Malhoune » (1989 - 26’)
Maroc en musiques : musiques sacrées
- « Louanges » (19888 -26’)
- « Cantiques Brodés » (1989 -26’)
- « Chants pour un shabbat » (1989 - 26’)
Maroc en musiques : tambours battant
- « Gnaouas » (1993 - 25’)
- « Tambours battant » (1999 - 52’)

- « Nûba d’or et de lumière » (2007 - 80’)

CARTE BLANCHE A MED HONDO
(3 séances)

Med HondoNé en 1936 à Attar, en Mauritanie.
Après l’Ecole Hôtelière Internationale de Rabat, il devient cuisinier.
En 1959, il s’installe à Paris, où il vit de petits métiers, s’inscrit à des cours de théâtre et se forge une conscience politique.
Il joue « les classiques » : Shakespeare, Molière, Racine… puis décide que les Africains se doivent de se représenter eux-mêmes, par le biais de leurs auteurs et de leurs comédiens.
Il fonde la compagnie théâtrale « Griotshango », en 1966, avec Robert Liensol, avec laquelle il met en scène René Depestre, Aimé Césaire..., puis tente l’aventure cinématographique.
« Soleil O » (1967), sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes, puis Léopard d’Or à Locarno, consacre un cinéaste.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page consacrée au réalisateur

- « Fatima, l’Algérienne de Dakar » (2002 - 93’)
- « West Indies… les nègres marrons de la liberté » (1979 - 110’)
- « Soleil O » (1970 - 102’)

HOMMAGE A MOUMEN SMIHI
(5 séances)

Lorsqu’en 1988, le cinéma marocain est encore dans un marasme total, Moumen Smihi réussit un coup d’éclat avec son long métrage « Caftan d’amour constellé de passion ». Une œuvre manifestement d’avant-garde, peu montrée dans les salles et qui tranche par sa touche poétique, son souffle surréaliste.
Moumen Smihi a cherché, dans tous ses films, à montrer une société arabe contemporaine déchirée par son passé féodal, la décadence, le colonialisme et le sous-développement.
Son œuvre est une alternative manifeste au film de genre, une volonté assumée d’imposer le cinéma comme art et non plus simplement comme divertissement.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page consacrée au réalisateur

- « Les Cris de jeunes filles des hirondelles » (2008 - 80’)
- « Le Gosse de Tanger » (2005 - 90’)
- « La Médina de Paris » (1995 - 5’)
- « Chroniques marocaines » (1994-1999 - 90’)
- « 44 ou les Récits de la nuit » (1981 - 110’)
- « Chergui ou le silence violent » (1976 - 90’)
- « Si Moh pas de chance » (1970 - 17’)

VUES DU WEB

Sélection de films « d’actualité », issus des travaux cinématographiques initiés principalement par des collectifs œuvrant dans les quartiers, à la périphérie des grandes villes et des grands ensembles urbains.
Sera une nouvelle fois présent, avec une production à peine achevée, le groupe « A part ça tout va bien » (périphérie de Bordeaux) qui, fidèle à sa ligne éditoriale, tentera encore et toujours de répondre à la question « Les musulmans (français) peuvent-ils être drôles ? ».
Autres collectifs pressentis : « La Cathode / Regards2Banlieue » (Seine Saint-Denis)

« A part ça tout va bien »
- Pique-nique, de Zangro (2011 - 15’)
- Sweet home (2011 - 10’)

Tribudom  :
- « Chibanis » de Karim Bensalah (2011 - 34’)
- « Amer béton », de Ludovic Rivalan (2011 – 13’)
- « Le Coeur gros », de Karim Bensalah (2009 – 15’53)
- « Reyah ! », de Delphine Dumont et Sophie Imbert (2008 – 11’40)
- « Un jour de plus », de Yacine Mamouni (2008 – 2’44)

COURTS METRAGES

- « Courte vie » de Adil El Fadili (Maroc - 2010 - 15’)
- « H’rash », de Ismaël El Iraki (France - 2008 – 30’)
- « Averroes, un lien civilsationnel », de Chakib Taleb-Bendiab (France - 2010 - 3’30)
- « Loi 76 » de Mohamed Ben Attia (Tunisie- 2011 - 18’)
- « Procrastination », de Etienne Kaleb (Algérie - 2011 – 11’20)
- « Un jour à Alger », de Raouf Benia (Algérie - 2011 – 11’30)
- « Demain Alger ? », (Algérie - 2011 – 20’30)
- « Un homme face miroir », de Zakaria Saïdani (Algérie - 2011 – 8’16)
- « L’Héritage du menuisier », de Mohamed Ben Smaïl (Tunisie - 2010 - 20’)
- « La Caravane de l’erg », de Hazem Berrabah (Tuisie - 2011 – 16’)
- « Le dernier Passager » de Mounes Khammar (Algérie - 2010 – 7’)
- « Garagouz » de Abdennour Zahzah (Algérie - 2010 - 24’)
- « Mon frère », de Yanis Koussim (Algérie - 2010 – 16’24)
- « Vivre », de Oualid Tayaa (Tunisie - 2010 - 17’)
- « Ma soeur », de Yanis Koussim (Algérie - 2006 – 15’)
- « Houroub », de Salem Dandou (Mauritanie - 2008 - 30’)
- « Ils se sont tus... », de Khaled Benaïssa (Algérie - 2009 - 18’)
- « Yasmine et la Révolution »
- « Partage », de Salah Ghuwedr (Libye - 2010 - 11’)
- « La Vague », de Mohamed Ben Attia (Tunisie - 2010 - 11’30)

TÉLÉFILMS / SÉANCES « SCOLAIRES » / SÉANCES « SPÉCIALES »

… EN TOUT, UNE CENTAINE DE FILMS

RENCONTRES ET DÉBATS AVEC LES RÉALISATEURS ET LES ÉQUIPES DE FILMS

COLLOQUE « 17 OCTOBRE 1961 »
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la pageCommémoration du 17 octobre 1961 - le colloque et le site http://www.17octobre61.org/